La chasse est ouverte

Citation :

La barque était enfin chargée de son précieux chargement, le peu de marins à bord terminaient de ranger les vivres pour leur prochain périple.

Le capitaine leur avait promis une bonne part du butin s’ils arrivaient aux Antilles en entier, la motivation était donc au rendez-vous, surtout depuis que le bosco avait aperçu un coffre de bijoux en Or.

Nul doute que des envieux essaieraient de leur voler le trésor, mais les 6 canons de 3 livres étaient prêt à faire parler la poudre pour le défendre…

Le départ était normalement prévu pour le 22 novembre au matin, cap à l’Est sur les Antilles !

Mon PNJ s'ennuyant un peu, il a réussi à amasser une coquette somme pour acheter quelques marchandises de luxe^^
Je lance une petite chasse à son encontre pour les jeunes loups solitaires de préférence....
Mais bon si une confrérie bien armée veut me faire la peau, m'en fous c'est un PNJ

HRP/ puisque tu es sur le ton du HRP, serait ce une confirmation qu'un marchand peut bel et bien se faire des (i)thunes ?

HRP/ Doucement mais surement HRP/

Rien à signaler après ces deux premiers jour de navigation, la pression sur l'équipage se relâchait doucement en cette calme période, mais le capitaine veillait au grain.

Le navire était maintenant à mi-chemin entre Caye Mujeres et Caiman Islands.

Après une petite halte dans les tavernes de Caiman Island, où nous avons du recruter quelques marins manquants à l'appel... nous voilà reparti pour les Antilles ce matin.

Trois brigands avaient tenté de s'échapper avec quelques lingots d'argent, mais c'était sans compter sur la cupidité de leur capitaine qui les avait attrapé la main dans le sac.

La sentence était tombé, la planche

La cloche avait sonné dans la nuit, une corvette et une frégate pirate nous avais pris en chasse au Nord-Ouest d'Aruba.

Arriverons nous à leur échapper?
La nuit tombera dans 15 heures, nous pourront peut être en profiter!

Cap Ouest. Vent E. virant S.E mer calme. « Gitana » à 2 lieues sur l’arrière. Un senau armé en course à 4 lieues sur l’avant cap Ouest. Joly Roger en tête de mât.
4 lieues S. une frégate Hollandaise cap N.
Nous virons cap N.O. La côte en vue 4 lieues par l’arrière tribord. Le capitaine Francisco revient sur nous. Il signale que la frégate Hollandaise a maintenant un chebec comme conserve. Le senau lui, a disparu à l’Ouest. La nuit tombe.
Le lendemain, légère brise d’E. mer peu agitée. Aucun navire en vue.

Francisco à quelques lieues devant, signale dans l’après midi une frégate Pavillon noir au N.O.
Bertrick en rejoignant découvre une barque longue française en vue au S. sur cap E. Il prévient Francisco, lofe et la prend en chasse. « Gitana » suivit.
Le navire français a vu les deux forbans. Il profite de la nuit pour fuir.
Francisco el Magnifico n’a cependant pas perdu la piste. Il avait louvoyé en tirant de grands bords. ( le qualificatif de Magnifico lui va ici, fort bien car le français à lofé plein Sud).

Le capitaine français, roué & fin stratège, fuit au matin cap E.. Il sait que ni la frégate ni la corvette ne peuvent serrer le lit du vent autant que son navire.
La longue chasse se poursuit tout le jour sur un cap général N.E.. Bertrick ne quitte pas la dunette, attentif aux réglages de la voilure pour gagner autant que possible sur la barque française, à tout le moins pour ne pas la perdre de vue. Il commençait à douter de pouvoir la rattraper.
La corvette de Francisco le pourrait peut-être car elle était meilleure marcheuse que « Princesse », Elle était cependant assez loin sur l’arrière à présent. La nuit tomba sans que la situation ait évolué.

Francisco était en pleine digestion de la panse de brebis dégustée à bord du navire de Bertie quand il fut sollicité par son quartier maître.

Plusieurs fois, la barque française etait parvenue à s'esquiver. Au profit de la nuit, en remontant le vent, à force d'habiles manoeuvres et d'un peu de réussite.

Sacrés marins français.
Leur résistance obstinée commençait à décourager Francisco et Bertrick.
Mais c'était dans le même temps la promesse d'un butin conséquent.
Les français avaient ramé contre le vent sans sembler faiblir. On ne se donnait pas tant de peine pour une cargaison sans valeur.
À moins, bien sûr, qu'il ne s'agisse d'une barque fantôme et de son équipage aux pouvoirs maléfiques, comme certains vieux pirates de l.equipage commençaient à en évoquer craintivement la légende.

Francisco, bougon, avait renoncé à tenir lui même la barre.
La nourriture écossaise passait mal.
Les bruits de son ventre le contrariaient plus que d'éventuels fantômes.
Et il accueillit avec grand plaisir la rafraichissante nouvelle.

On venait de retrouver trace de la barque française.
L'équipage était donc bien humain... ou, dans le cas contraire, on le saurait bientôt.

Reprenant la barre, il ajusta la course du Gitana, le porta bord à bord avec le français, et lança ses hommes sur l'équipage français épuisé. L'affrontement fût une formalité, le butin à la hauteur des espérances. Bon, ce n'était pas un trésor de légende. Mais une cargaison marchande de bonne valeur, ce qui devenait rare dans les caraïbes ces derniers temps.

Bertrick était ulcéré, fou de rage. Il venait d'apprendre qu'en transbordant les coffres de bijoux de la prise à la corvette, un des marins de "Gitana" avait mal arrimé les coffres qui avaient glissé. Ils étaient tombés à la mer entre les deux navires.

- Maudit bougre! Ivrogne! Incapable !!!
Sûr qu'à mon bord tu aurais pris une once de plomb dans ce qui te sert de cervelle où que tu te balancerai au bout de la grand-vergue !
Et encore, ce seraient morts bien douces.
Je t'aurai apprêté en pâté, en salmis, en ... Panse farcie ... Que sais-je encore ?.

Il est vrai que Bertrick, qui avait été l'organisateur de cette expédition, comptait que cette prise lui permettrait de mieux s'équiper.