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 Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.

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Bertrick
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MessageSujet: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeSam 9 Fév 2013 - 14:40

Enfant, je ne rêvais que plaies et bosses. Bon sang, dit-on, ne saurait mentir.

Mon père, avait été un flibustier notoire bien que je ne l’eu connu que comme ivrogne.
Il s’était assez enrichi pour pouvoir s’établir aubergiste à Santiago de la Véga rebaptisé Spanish Town après la conquête anglaise de Jamaïque en 1655.
Mais à bord des navires de flibuste, il y avait beaucoup de temps libre et il s’était prit de goût pour le jeu, que ce fusses les dés où les cartes.

Il ne lui fallu que quelques années pour dilapider tout son bien. Juste le temps que je naquis. Ma mère mourut en couche. Les cinq premières années, je fus élevé par une où l’autre des servantes puis après la saisie de l’auberge, par personne, hormis mon ivrogne de père.

L’abbé de Spanish Town donnait aux garnements du comté, dont j’étais, quelques rudiments d’éducation. Nous étions sept à suivre son enseignement. J’étais, et ce, sans effort aucun, le plus doué de tous.
Parmi ces élèves, je me liais d’amitié avec deux d’entre eux, Singleton et O’Higgins, les plus âgés d’entre nous.

A l’approche de mes quinze ans, nous constituâmes tout trois, une bande de « hors la Loi ».
Au vrai, nous n’étions qu’à peine des voleurs de poules.


Dernière édition par Bertrick le Mer 27 Fév 2013 - 11:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeDim 10 Fév 2013 - 21:56

Avec le temps, notre bande s’étoffa, nous fûmes jusqu’à huit. De voleurs de poule, nous étions devenu des maraudeurs.
Pendant près d’une année, nous ne parvînmes à détrousser que quelques colons & planteurs de tabac impécunieux et de rares colporteurs … qui l’étaient tout autant.

Un jour, après que nous eûmes attaqué la carriole d’un petit planteur – une dame-jeanne de rhum, trois sacs de cacao et quelques piastres de butin – nous trouvâmes refuge dans une des nombreuses grottes du Pays Cockpit au Nord Ouest de l'île. Nous bûmes le rhum en jouant nos parts aux dés.

O’Higgins – nous en avions fait notre chef - nous convainquit que notre activité de « bandit de grand chemin » était sans avenir aucun. Pour le moindre forfait que nous commettions, les officiers royaux nous dépêchaient une escouade de soldats pour nous donner la chasse.
Si nous voulions faire fortune, c’est sur mer - où se faisait tout le commerce d’importance et où les gouverneurs n’avaient pas les moyens de contrôler de si vastes étendues - que nous parviendrions à nos fins. Nous décidâmes donc de nous emparer d’un esquif et de courir les mers comme forbans.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeLun 11 Fév 2013 - 19:50

La première étape d’un si grand projet, s’emparer d’une embarcation, ne se fit pas sans peine. Celles qu’il était assez aisé de voler ne convenaient guère. Trop petites où en trop mauvais état, elles ne tiendraient pas la mer. Trop grosses elles ne seraient pas aisément manœuvrables à un si faible équipage – où plutôt à de si piètres marins !
Celles qui auraient convenu étaient le long des quais, trop bien surveillées.

Trois semaines pleines de recherche furent nécessaires avant que nous ne jetâmes notre dévolu sur une chaloupe. Elle était accostée au ponton d’un entrepôt situé sur une extension de Port Royal, donc hors les défenses et la surveillance du port.
Si elle était mâtée, que l'on pût donc y établir une voile …. - où peut-être deux ? - elle était semi pontée. Cela permettrait d’abriter vivres et poudre en cas de pluie, à défaut d’offrir pareil confort à son équipage. Enfin – où plutôt … surtout ! Seul Singleton savait hisser une voile, border l’écoute et barrer - elle possédait trois paires d’avirons.

Ayant fait notre choix, restait à s’en emparer.
La barque appartenait à un négociant nommé Alexander Collins. Il utilisait cette embarcation pour se rendre le long de la côte où dans les îles proches. Il achetait la production des petits planteurs du littoral et leur livrait outils, ustensiles, tissus et tout ce dont ils pouvaient avoir besoin.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeJeu 14 Fév 2013 - 10:34

Mon air, plus avenant que celui de mes compagnons, et le fait que j’étais le plus instruit, me firent, par eux, désigner pour aller me proposer comme commis auprès du négociant.
C’est l’idée que nous avions eu pour connaître à l’avance le jour de départ et la destination de « notre » chaloupe.

Las ! Aucun poste n’était vacant !
Nous attirâmes donc l’un des commis en place dans un traquenard. Après l’avoir occis, nous fîmes disparaître son corps – ce fut là, mon premier meurtre - puis j’allais offrir mes services au sieur Collins ayant ouïe-dire qu’une place était à pourvoir.

Ce ne fut pas aussi simple. Je n’étais pas connu à Port Royal, ni n’avais de recommandations de quiconque. Un autre postulant me fut préféré .....
Le malheureux eut, quelques jours plus tard, le crâne fracassé au cours d’une rixe ayant eu lieu dans la rue où il louait sa chambre !

Je revins à la charge auprès de Collins. Cette fois, j’obtins la place. Je fus chargé des livraisons. Je n’étais pas seul pour cette tâche, deux autres commis y officiaient aussi.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeSam 16 Fév 2013 - 13:40

Quelques semaines passèrent. Maître Collins préparait sa collecte maritime. L’un des commis s’était toujours refusé à l’entreprendre - le mal de mer - il préférait les tournées dans l’intérieur des terres – son collègue Harold Scott, se chargeait donc des tournées côtières.
J’arguais, auprès de Maître Collins, qu’il fut souhaitable que j’accompagna Scott. J’y gagnerais une expérience plus complète de mes attributions. Collins opina et nous préparâmes donc le voyage.
Des que j’eu connaissance des détails, j’en informai O’Higgins.

Nous devions nous rendre à Orange Bay dans l’extrême Ouest de l’île pour y charger du cacao. La plantation se situait sur les bords d’Orange River à un bon mile de l’embouchure.
Un peu en aval de la plantation, le cours d’eau se rétrécissait fortement nous informa l’un des nôtres.
Nous décidâmes d’attaquer la chaloupe à cet endroit. Mes compagnons s’y rendirent quelques jours plus tôt par les terres.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeLun 18 Fév 2013 - 9:33

je profitai des deux jours de mer pour m’initier avec le patron du canot à tenir la barre, l’écoute et à suivre un cap.

- Ça peut servir » luis disais-je.
Et il était très fier de me dispenser son savoir et comme j’assimilai très vite, plus fier encore d’être un bon professeur.

L’attaque fut menée à bien. Un tronc abattu en travers du rétrécissement du cours d’eau nous obligea à débarquer pour tenter de le tirer avec des cordages depuis la berge.
Les sept membres de l’équipage, Scott compris, pris par surprise – et par traîtrise de ma part - furent tués. Nous perdîmes l’un des nôtres dans le guet-apens.

La chaloupe était nôtre. Nous embarquâmes - avec les corps dont nous nous débarrassâmes au large - et la conduisîmes dans une baie, juste au Nord du Cap Antonio.
Sur l’îlot où nous avions accosté, nous fîmes l’inventaire de notre navire. Quelques coutelas, deux haches, une demi pique et un mousquet ….
sans balle ni poudre !
La cargaison se composait d’outils agricoles, de clous, de vêtements - que nous jetâmes par dessus bord - et de cinq cents piastres !
Nous fêtâmes notre victoire, dévorant les vivres et vidant le tonnelet de rhum des réserves du bord.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeMar 19 Fév 2013 - 14:40

Nous décidâmes de nous rendre dans le Passage du vent, à l'Est de l'île,où croisait un trafic important. Nous longeâmes la côte Nord, pour n’avoir pas à passer devant Port Royal.
Nous rencontrâmes deux barques de pêche au large de la bourgade de Séville à l’Ouest de St. Ann’s Bay. L’une parvint sans difficulté à nous échapper.
L’autre fut arraisonnée. Nous saisîmes leur pêche ainsi qu’une voile de rechange et … cinq piastres.
Nous laissâmes la vie sauve aux trois pêcheurs bien que je prévins mes compagnons qu’ils ne manqueraient pas d’alerter les autorités.
Nous fîmes route jusqu’à la Pointe Morant où nous installâmes un campement et un poste de vigie à la cime d’un arbre.
C’est là que j’averti mes compagnons que désormais mon nom, le seul qu’il devraient utiliser dès lors, serait Bertrick
A leurs questions sur la raison d’une telle décision , je leur expliquai que Bertrick serait un jour recherché pour piraterie, moi pas !
Ils ne comprirent pas vraiment, mais opinèrent.
« Il va me falloir éliminer tout ceux qui sont présent » pensais-je.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeVen 22 Fév 2013 - 13:46

Aucun navire ne passa durant la semaine qui suivit, pas même une barque.
Nos vivres arrivaient à épuisement. Nous décidâmes d’aller nous établir le long de la côte Sud.
Singleton me montra comment hisser la voile au tiers, choquer où border écoute et bouline, la ferler et y prendre un où plusieurs ris. J’avoue que je ne me débrouillai bien et que j’en éprouvai quelque joie.
O’Higgins et les autres ne semblaient pas y trouver d’intérêt – du moment que Singleton savait et que …. Comment ? Ha oui ! Bertrick apprenait - deux « marins » au sein de la compagnie, leur semblaient bien suffisant.

Canoë Bay à l’Est de Port Royal. Nous découvrons une barge. Une douzaine de marins en constituent l’équipage. Nous ne sommes que sept !
O’Higgins trouve l’affaire risquée.

- Cachons nos armes » dis-je. Gardons les à portée de main. Approchons tranquillement avec des gestes aimables.

Ce que nous fîmes.
Quand nous ne fûmes plus qu’à un jet de pierre, je me levais et leur criais.

- Ho du bateau ! Nous avons lancé une ligne ce matin pour améliorer l’ordinaire et pris deux énormes carangues. Bien plus que nous n’avons besoin. Pouvons nous approcher pour vous en offrir une ?

- Pour nous l’offrir ? Voilà une attention rare et appréciable. Approchez, vous êtes bienvenus !

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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeDim 24 Fév 2013 - 14:11

Nous nous rangeâmes le long de son bord.
J’affalai la voile, O’Higgins leur lança un bout. A bord de la barge, huit étaient le long de la lisse pour nous accueillir, les autres vaquaient à leurs occupations en nous jetant des regards aimables et des sourires.

Je sortis brusquement notre mousquet de sous un prélart et menaçais le premier rang.

- le premier qui fait un geste est un homme mort !

Mes compagnons empoignèrent leurs armes - cachées mais à portée de main - et se lancèrent en hurlant sur la barge, brandissant coutelas, haches et sabres au dessus de leurs têtes.
Ils bousculèrent le premier rang, les jetant à terre et se précipitèrent sur les quatre derniers. Saisi de stupeur, l’équipage de la barge resta coit.
Un seul eut la mauvaise idée de dégainer son couteau, Singleton se jeta sur lui et lui fendit le crâne d’un coup de hache.

Nous étions maître de la barge. Son équipage fut ligoté et enfermé à fond de cale. Mes compagnons me félicitèrent de cette victoire, qu’ils me devaient, disaient-ils, grâce à mon idée d’ approche et par le menace que j’avais faites avec le mousquet …. Sans poudre ni balle !

Les marchandises ne nous intéressaient pas mais les vivres, le rhum, étaient fort bienvenues. S'y ajoutaient trois cents piastres de butin !
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeLun 25 Fév 2013 - 17:04

Nous eûmes à faire un choix. Garder la chaloupe où, nous transporter sur notre prise.
Elle était plus grande, mais, dotée de deux mâts, nous étions bien peu – deux en fait - pour la manœuvrer.
A moins que certains de nos prisonniers veuillent bien se joindre à nous. O’Higgins les fit monter un à un sur le pont et leur posa la question.
Cinq acceptèrent ! La vie libre que nous menions, et l’argent facile – ils n’ignoraient pas combien nous avions trouvé dans la cassette du capitaine – en comparaison de leur maigre part, pour un travail souvent pénible, firent pencher la balance.

Forte de douze hommes à présent, avec sept marins, j’étais compté comme tel, la compagnie du capitaine O’Higgins embarqua sur la barge. Nous trouvâmes dans la chambre arrière, outre un pistolet, un râtelier de trois mousquets avec des balles et de la poudre.
Nous transbordâmes tout se qui était possible de prendre sur la chaloupe avant de la couler. Nous jetâmes ensuite par dessus bord, pieds et poings liés, ceux qui avaient refusé de se joindre à nous.

L’un de nos nouveaux compagnons nous proposa de quitter les eaux de La Jamaïque pour nous rendre à Mona, repère pirate, en longeant la côte Sud de Hispaniola. Une escale serait même possible à île à vache, autre repère des Gentilshommes de fortune avant de croiser aux abords de Santo Domingo.
Il se faisait fort de nous servir de pilote, s'étant déjà rendu à plusieurs reprises dans ces lieux lorsqu’il servait à bord d’un navire faisant du commerce interlope . Nous pourrions y trouver refuge, y recruter quelques hommes et nous fournir en tout ce dont nous pourrions avoir besoin.
Toute la compagnie se rangea à cet idée.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeJeu 28 Fév 2013 - 10:18

Nous fîmes escale à île à vache. Nous n’étions que de pauvres bougres en ces lieux, du moins parmi les Gentilshommes de fortune .
Nous avions décidé de ne nous accorder que vingt piastres chacun pour, en deux bordées, faire une virée à terre dans les estaminets et bouges du port.
O’Higgins parvint cependant à enrôler huit hommes parmi les forbans et autres malfrats en mal d’embarquement. Lorsqu’ils montèrent à bord, Singleton et moi étions dans le gréement. Un des vrais marins de la compagnie nous dispensait les savoirs de gabier.

- Regarde ! Me dit-il. « O’Higgins à recruté la lie. Je te parie dix piastres que de ceux là, aucun capitaine connu n’en aurait voulu.

- A les voir, tu as raison et je ne parie que si je suis certain de gagner ha ha ha !


Le lendemain, dans l’arrière salle d’une taverne, mise à notre disposition par le maître de céans, je buvais du vin d’Espagne en compagnie de O’Higgins et Singleton.

- Il nous faut rédiger notre Chasse-Partie. Heu ...Bertrick, tu es celui de nous qui est le plus instruit. L’aubergiste nous a apporté un écritoire et du papier. A toi de mettre noir sur blanc ce qui sera notre règlement de bord et que chacun devra signer.

Nous en discutâmes longuement. Il en sortit le document ci-après.

Chasse-partie

- Le navire est la propriété pleine & entière du Capitaine.
- En cas de perte du navire, la Compagnie ne peut être dissoute avant qu’un nouveau navire ne soit entré en sa possession.
- Tout homme de la Compagnie est membre du Conseil d’équipage.
- Tout homme de la Compagnie a 1 voix au Conseil d’équipage.
- Le Capitaine a 1 voix au Conseil d’équipage.
- Les décisions du Conseil d’équipage sont validées à la majorité plus 1 voix.
- Le Capitaine est élu par le conseil d’équipage.
- Le Capitaine peut choisir ses Officiers.
- Le représentant de l’équipage est le Quartier-Maître. C’est lui aussi qui effectue le partage des vivres et de l’alcool.
- Le Quartier-Maître est élu par le conseil d’équipage
- Toute action de combat doit avoir l’assentiment du Conseil d’équipage.
- Le Conseil d’équipage peut seul, dissoudre la Compagnie.


Partage du butin.

Le Quartier Maître à la charge du partage du butin.
Le pillage individuel n’entre pas dans le butin. Il devra se faire par fonction, le Capitaine pille son homologue, le charpentier aussi … & ainsi pour toute la Compagnie.

Avant le partage :
les primes éventuelles (blessés) seront soustraites au butin.
- Blessures rendant momentanément inapte : 20 piastres
- Perte d’un œil : 150 piastres
- Amputation d’un bras où d’une jambe : 800 piastres
- Amputation d’une main où d’un pied : 400 piastres

- Les blessures au combat sont doublées.

Le partage :
- 2 parts pour le Capitaine
- 1 part & demie pour les Officiers ( Quartier-Maître, Pilote, Canonnier Charpentier et tout autres que la Compagnie peut comporter)
- 1 part pour chaque homme.
- ½ part pour chaque mousse
- Les Officiers assumant plusieurs fonctions recevront autant de part qu’ils ont de fonction.
- Le Médecin, où celui qui en tient lieu, aura 1/8 de part en sus pour garnir le coffre de médecine.

Interdits
- Bagarres (à bord).
- Vols d’effets personnels d’un compagnon.
- Vols de vivres, d’eau douce où d’alcool.
- Meurtre (à bord).
- Blessures & mutilations volontaires
- Lâcheté au combat.
- Trahison envers la Compagnie

Duels: Ils ne peuvent avoir lieu qu’à terre.

Sanctions *
Le Conseil d’équipage décide des sanctions & condamnations à infliger selon la faute.
A savoir: Les garcettes, les fers, la grande cale, la cale humide, le marronage.


Lexique
Les garcettes : Le supplicié passe entre l’équipage réuni sur deux rangs qui le frappe au passage avec des garcettes (cordage servant à ferler une voile contre sa vergue).

La grande cale : le supplicié à les mains liées au dessus de la tête par un cordage fixé à une vergue. Il est soulevé, les pieds décollés du pont. Les pieds sont liés par un cordage fixé au pont et tendu. Les cordages sont frappés vivement, les vibrations transmises entraînent des hémorragies internes.
Variante, le supplicié est jeté du haut de la grand vergue, un cordage fixé aux pieds plus court que la distance allant au pont. Quand le cordage se tend, le choc disloque les membres.

La cale humide : Pieds et mains attachés à deux cordages partant de chaque bord, le supplicié est jeté à la mer sur un bord et tiré par dessous la quille du navire jusqu’à l’autre bord (un où plusieurs passages selon le cas). Il est déchiqueté par les coquillages tranchants fixés contre la coque (où noyé si l’on tarde à le remonter à la surface où dévoré par les requins que le sang des blessures attirent).

Le marronage : le condamné est abandonné sur un îlot. Selon le cas, on peut où non lui laisser quelques vivres, de l’eau douce voire une arme.


Dernière édition par Bertrick le Lun 8 Avr 2013 - 9:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeVen 1 Mar 2013 - 17:55

Dès le retour à bord, les vingt que nous étions à présent signèrent notre Chasse-Partie. Ainsi, comme le leur précisa O’Higgins, si nous devions être capturés par un navire du Roy, nul ne pourrait prétendre qu’il ne fut des nôtres, donc trahir pour éviter la corde.

Nous procédâmes ensuite à l’élection de notre Capitaine. O’Higgins était le seul à y prétendre – bien que nombre de compagnons de la première heure, eut égard à la prise de la barge, m’avaient fait part de leur intention de me choisir comme leur chef – il fut donc, nommé Capitaine.
Singleton devint notre Quartier-Maître - par douze voix. Les huit nouveaux arrivés ayant voté pour l’un des leurs. O’Higgins me désigna pour le seconder comme Maître d’équipage.

Nous fîmes voiles le lendemain, cap à l’Est en longeant la côte.
Quelques hommes de l’équipage confectionnèrent deux pavillons. L’un noir, pour faire savoir qui nous étions, l’autre rouge signifiant « Il ne vous sera fait aucun quartier » pour le cas où une proie offrirait quelque résistance au lieu de se rendre « à merci ».

Nous jetâmes l’ancre au Nord de Isla Jaragua pour la nuit. Au matin, un petit brigantin espagnol était en vue à l’Est. Il avait jeté l’ancre. Entre Isla Jaragua et Isla Béata les fonds étaient très faibles et de nuit il n’avait pas pris le risque de passer.

Nous fîmes route sur lui en hissant le pavillon noir. Ils étaient près de vingt à son bord mais leur capitaine n’avait pas jugé utile de placer une vigie dans la hune. Ils nous découvrirent alors que nous n’étions plus qu’à une encablure.
Cris, jurons, bousculade pour tenter de remonter leur ancre et d’établir la grand voile. Quelques uns s’affairaient près …. D’un canon !
Je hurlai à ceux des nôtres qui avaient les armes à feu

- Visez celui qui gesticule sur le gaillard arrière ! C’est sans doute leur capitaine !

Quatre coups de mousquets claquèrent.
Là bas, à 20 yards à peine à présent, l’homme pivota à demi dans un brusque soubresaut, porta une main à son épaule gauche et s’affaissa.
Voyant tomber le capitaine, les hommes au palan de drisse abandonnèrent leur ouvrage, la grand vergue s’affala et la grand voile couvrit une partie du pont, gênant les canonniers. A l’avant, le reste de l’équipage, affairé à relever l’ancre, cessa de tourner au cabestan. Ils levèrent les mains en signe de reddition. Les canonniers sortant de sous la voile firent de même.

Le « San Géronimo » était nôtre !
Notre prise portait deux pièces de canons de 3 livres.

- Une chance que tu ais fait tirer sur leur capitaine et que ça ait provoqué leur reddition". me dit O'Higgins Si les espagnols avaient eu le temps de tirer avec ça ". Il fit un mouvement de tête en direction de l'une des bouches à feu.
- Je le crois aussi.

L’équipage, était fort de vingt hommes. Quatre mulâtres, autant de portugais et douze espagnols.
L’un des portugais baragouinait notre langue. O’Higgins lui manda de servir de truchement auprès de ses compagnons.

- Qui veut se joindre à nous ? Leur fut-il demandé.

Les mulâtres, deux portugais et deux espagnols acceptèrent. Notre truchement également. Les autres furent enfermés à fond de cale ainsi que leur capitaine avec son épaule fracassée.
Le pillage individuel eut lieu. Sans grands profits pour personne si ce n’est un coffre de médecine - mais nous n’avions pas de médecin.
La cargaison, de tabac et de cacao, ne nous intéressait guère. Il n’en allait pas de même des mille piastres du coffre de bord.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeDim 3 Mar 2013 - 12:32

Notre compagnie s’étoffait, nous étions à présent vingt huit.
Il s'avèra que Molina, notre truchement, était le canonnier du brigantin. les mulâtres et un espagnol savaient un peu servir les pièces.
Nous ramenâmes les deux navires près de la côte de Isla Jaragua.
Là, nous transbordâmes, avec l’aide des prisonniers, tout ce qui était possible à bord du brigantin.
Quand nous n’eûmes plus besoin d’eux, les prisonniers, pieds et mains liés, furent enterrés debout, sous la ligne de marée, la tête émergeant seule.
A ma demande, le capitaine fut attaché plus haut, à plat sur le sable, nu, bras et jambes écartés.
Nous procédâmes au partage du butin. Les nouveaux enrôlés n’y eurent bien sûr aucun droit mais ils purent juger de l’agrément de la condition de Gentilhomme de fortune.

Nous fêtâmes notre victoire jusqu’au lendemain.
Avant de quitter l’île, nous allâmes voir nos prisonniers. Le capitaine espagnol, dont épaule fracassée saignait abondamment, avait attiré les crabes, la marée s’était chargée des autres.
Voyant le corps horriblement déchiquetée du capitaine, les hommes me regardèrent par en dessous.
Nous perçâmes les fonds de la barge puis San Geronimo fit voile, cap à l’Est sous pavillon de l’Espagne comme nous approchions de Santo Domingo.
Je demandai à Molina de m’instruire sur le maniement des canons.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeLun 4 Mar 2013 - 13:32

Le matin du troisième jour, le cri de la vigie retentit.
- Voiles en vue !
J’étais sur le gaillard avant. J’apprenais à faire nœuds et épissures sous l’œil averti d’un gabier. Le Capitaine apparu sur la dunette.
- Où ça ? » Braillât-il les mains en porte voix en direction de la hune.
- Par l’avant tribord Capitaine !
- Je monte ». lui criais-je.
Parvenu dans le nid de pie, la vigie tendit le bras.
- Là bas. La tache blanche sur l’horizon. Coque visible maintenant.
Je scrutai longuement dans la direction indiquée. Deux mâts, phare carré, pas plus gros que nous semblait-il. Je rejoignis O’Higgins sur le gaillard arrière.
- Brigantin où barque longue. Pas de pavillon. Il est sur un cap de rencontre.
- Un marchand qui va à Santo Domingo.
- Peut-être pas. Il aurait déjà viré N.O.
- Ne joue pas au loup de mer avec moi Bertrick. Je suis sûr que c’est un navire de commerce Espagnol qui va à Santo Domingo. Laissons le approcher. Va plutôt rejoindre Molina pour servir l’un des canons. Pour nous montrer ce que tu as appris !
- Comme tu veux … Capitaine !
- Holà ! Tout le monde sur le pont !
» Hurla t-il comme je descendais l’échelle de gaillard pour rejoindre ma pièce.
L’autre, avait le vent pour lui. Il approchait vite. Tout en mettant en batterie le canon tribord avec deux mulâtres, je surveillais son approche.
Un brigantin, c’était certain à présent. Un pavillon monta à la drisse de sa corne de brigantine.
- Je te l’avais dit Bertrick ! Ha ha ha ! Un Espagnol ! » me cria O’Higgins. Holà ! Qu’on envoie nos couleurs !

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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeJeu 7 Mar 2013 - 13:07

Singleton amena le pavillon Espagnol, hissa le notre. Le Pavillon Noir claqua au vent.

L’ « Espagnol » modifia légèrement son cap pour nous croiser sur tribord. Son pavillon fut amené ….…. Il monta à nouveau …

- Un Hollandais ! Hurlais-je d’une voie coléreuse en direction de O’Higgins.

Trois langues de feu orangées entourées de corolles de fumée. Le bruit des déflagrations. Un fracas sur notre gaillard arrière, un vrombissement sourd tout proche de moi suivit d’un craquement de bois dans mon dos.
Le Hollandais venait de nous envoyer une bordée.

- Feu !
Bruit assourdissant, grondement du canon au recul, fumée acre, odeur enivrante de la poudre. Dans la fumée, je ne vis pas si le boulet porta.

Le corsaire – s’en était un à l’évidence - nous aborda.
Plainte du bois sous la pression des coques.
Des grappins volèrent. Une mousquetade de part et d’autres. Une brûlure au bras droit.
Une clameur ! Les Bataves passaient à l’abordage. J’empoignai mon coutelas de la main gauche et me jetai en hurlant sur le premier assaillant à ma portée.

Terrible corps à corps. Nous étions à peu près nombre pour nombre.
Le temps s’est .... Comme arrêté.
Sueur et sang ! Cris, jurons, râles, cliquetis d’armes. Coups de pieds, de poings. Méchante morsure sur mon mollet gauche par un homme au sol … Un des nôtres !

D’abord contenus, les corsaires furent peu à peu repoussés.
Un ordre hurlé – incompréhensible – reflux des assaillants sur leur pont. Ils sectionnèrent les cordages des grappins.
Les deux navires s’écartèrent de quelques yards. Les Hollandais brassèrent leur grand hunier, prirent quelque distance. Ils ne semblaient plus être qu’une douzaine.
Je me retournai, un peu hagard. Des corps, partout sur le pont. Nous étions six … Non, sept ! Encore debout.
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MessageSujet: Re: Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban.   Ma jeunesse où, comment j'embrassai la profession de forban. Icon_minitimeDim 10 Mar 2013 - 11:15

Encore debout soit, mais pour moitié – et j’étais du nombre – blessés !
J’avais reçu une balle de mousquet au bras droit qui avait traversé , sans toucher l’os. J’avais le souvenir du coup juste avant l’abordage.
J’avais aussi une blessure dans le dos – sans doute un éclat de bois lors de la bordée hollandaise – ainsi qu’une méchante morsure au mollet.

Du Diable si je me souviens qui en est l’auteur !

Enfin, une profonde entaille à la main gauche, un coup de coutelas paré à main nue pendant le corps à corps.
Singleton faisait partie des victimes, comme tout mes compagnons de la première heure à l’exception de O’Higgins … qui était indemne !

Après quelques soins prodigués entre nous – bien qu’aucun ne fut instruit dans l’Art d’Hippocrate - nous jetâmes les cadavres par dessus bord. Dix huit Bataves et vingt et un des nôtres !
Nous fîmes ensuite voiles vers Mona où nous accostâmes trois jours plus tard.

O’Higgins me prit à part dès que nous fûmes à quai.

- Bertrick, J’ai l’intention de dissoudre la compagnie. Préviens l’équipage. Procédez à l’élection de votre nouveau Quartier Maître pour faire le partage du butin.

- Que ce passe t-il Capitaine ? On peut très bien recruter ici et repartir en campagne.

- Non Bertrick ! J’ai compris avec cette dernière affaire que je n’étais pas un bon capitaine et au vrai, que je n’étais pas fait pour cette vie là. Je ne suis recherché que par l’Angleterre, je vais aller me faire oublier chez les Français pendant quelques années. Et toi, que va tu faire ?

- Cette vie me plait beaucoup, je n’ai pas l’intention d’en changer.

- - Tu feras certainement un excellent capitaine. Tu en as l’étoffe.


O’Higgins se rendit dans l’île française de Martinique. Grâce à ses parts de butin, il acquit une grosse chaloupe pour s’adonner au commerce.
Quelques mois plus tard, il fut homicidé dans son logis..
Un navire pirate, commandé par un certain Capitaine Bertrick, était à ce moment là ancré dans une petite anse de la baie de flamants.

(On peut encore voir le navire de O’Higgins qui pourrit dans le port de Martinique).
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