Le commerce ce n'était vraiment pas pour moi. Impossible d'écouler le rhum que j'avais dans les cales, je soupçonnai l'équipage de se servir dedans et c'est finalement à perte que je le vendit!
Je n'avais déjà pas coulé et ça ce n'était déjà pas rien!
A peine au port je me licenciait élico presto le pilote et le capitaine en second. On va pas non plus se laisser emmerder par les premiers couillons venus sous prétexte qu'ils savent lire des cartes nan mais oh!
Je portait le courrier au gouverneur pour toucher ma prime, un bel exemple de batave pur jus.
Les dents en avant une bedaine à rendre jaloux une baleine, des yeux clairs donc fourbes!
Il me confia une lettre a porter à un gouverneur espagnol.......vu le montant de la récompense j'acceptait immédiatement! non sans penser qu'une trêve ça passe encore...... mais on ne va pas devenir copains comme cochon avec ces mangeurs de fromages à la cire quand même!
Mon équipage avait quartier libre et ils s'égayèrent à chercher de la puterelle hollandaise. 9 matelots revinrent avec la chaude pisse et un malheureux nous ramena la syphilis, il fut jeté par dessus bord, de là a ce qu'il contamine l'équipage.....où pire moi!!!!
Je trouvai à la taverne un pilote et un capitaine en second ivre mort, je les fit monter en douce une fois endormi sur l'El Cabron.
C'était décidé je deviendrai postier et non pas marchand.......
Nous appareillâmes les deux nouveaux officiers ronflant comme pas possible dans la manœuvre pour quitter le port j'éraflait sérieusement la coque de l'El Cabron contre un quai qui c'était précipité sur mon navire à une vitesse folle me prenant par surprise.
Ça fera du travail au charpentier faut bien qu'il bosse c'te feignasse! et puis il aurait le temps vu la distance qui nous séparait de notre but. je comptais et recomptais les piastres promise pour passer le temps me disant une fois au large de ces iles qu'elles seraient si belles si elles étaient peuplée d'espagnols.....
Quand les officiers recrutés se réveillèrent nous aprimes en les interrogeant qu'ils étaient le boulanger et la boulangère de la boulangerie "les miches dorées" de Curaçao.
Mon sang ne fit qu'un tour, je ne mangeai pas de ce pain là et eux ne mangeraient pas de mon pain non plus!
Dans un élan de compassion chrétienne nous leurs abandonnions une planche vermoulue pour qu'ils rejoignent leur île. C'est que nous sommes charitable NOUS les espagnols!
Mais quand même j'en revenait pas la femme du boulanger faisait un bon pied de plus que moi et devait peser le double de mon poid, je ne m'étai pas douté une seconde que ce put être une femme. Quel peuple horrible ces hollandais!
Et c'est sans pilote et sans capitaine en second que nous continuions notre route vers la Havane.........