Voici qq repaires histo issus du forum Fiat Lux
-L'Île de la Tortue, proche de la côte nord-ouest de Saint-Domingue, où des exilés de l'Île Saint-Christophe s'installent dans les années 1630, en particulier François Levasseur, l'un des officiers huguenots ayant servi sous Pierre Belain d'Esnambuc.
[del]-Port-Royal de la Jamaïque, plaque tournante d'un large repaire de flibustiers jusqu'à l'arrivée d'Henry Morgan en 1672, et rayée de la carte par le séisme de 1696, qui amène à la construction du port de [/del]Kingston [del]dans un autre endroit.[/del] disparu en 1712 - prendre Kingston
-L'Île-à-Vache, sur la côte sud de Saint-Domingue, utilisée dès le XVIème siècle par les corsaires huguenots comme Jacques de Sores et Jean Leclerc.
En plus de ces grands ensembles, pirates et flibustiers sont également installés en petits établissements :
-L'île de Roatán, (proche de la côte du Honduras), où des Indiens se sont croisés avec des nègres marrons dès le XVIème siècle, et qui accueille jusqu'à 5000 boucaniers avant que leur chef Henry Morgan ne soit nommé en 1672 dans l'administration de la Jamaïque, où il acquiert deux plantations et renie son passé de pirate, allant jusqu'à attaquer le chirurgien et corsaire Alexandre-Olivier Exquemelin qui le met en scène dans son livre autobiographique.
-La baie de Campeche (à l'ouest du Yucatan espagnol), où vivent plusieurs camps de coupeurs de bois de teinture (le Campêche), utilisé pour donner la couleur noire, très demandée à l'époque.
[del]-La côte de Bélize, qui fait face à Roatán, dans l'État anglophone actuel du même nom, où se réfugient les boucaniers à leur expulsion de Roatán et où ils sont ensuite regroupés. Accompagné de bûcherons écossais, le capitaine Peter Wallace, lieutenant de Walter Raleigh s'était dès 1634 installé dans la mangrove impénétrable de Bélize, là où sera bâtie Bélize City. Ils exploitent le bois d'acajou.[/del] en fait port anglais ?
-Les toutes petites Îles de la Providence. Dès 1602, le corsaire hollandais Abraham Bleeveldt, s'était installé en face, sur la côte du Nicaragua, près de la ville de Bluefields. L'éditeur et marchand Nathaniel Butler, un ancien de la Compagnie de Virginie y fonde la Compagnie des îles de la Providence. Ils obtiennent le droit d'attaquer les Espagnols en 1636, sont vaincus en 1641, par eux mais les îles restent un repaire de boucaniers.
-La côte des Mosquitos qui leur fait face sur la côte de l'actuel Nicaragua, où ils se réfugient en 1641 après l'attaque espagnole et où les indiens mosquitos parlent encore un créole anglophone.
[del]-L'Île de la Nouvelle-Providence, capitale des corsaires anglophones des Bahamas au début du XVIIIème siècle. Le gouverneur des Bahamas Robert Clarke se verra privé en 1684 de son mandat par le roi Charles II d'Angleterre, qui veut créer une zone de tranquillité favorable au développement du sucre et au commerce triangulaire à la Jamaïque dont Henry Morgan est nommé gouverneur général la même année.[/del] - en fait anglais ?
-Les îles San Blas, où vivent liés les corsaires huguenots et les indiens Kunas.
[del]-L'île de Curaçao, où échouent les tentatives de plantations pour cause de sol pauvre et qui devient plaque tournante et entrepôt des trafics hollandais.[/del] - en fait port hollandais ?
[del]-Saint-Thomas, petite île à l'extrême-est de Porto Rico, le gouverneur Adolphe Esmit ancien flibustier accueille et protège ses anciens compagnons frères de la côte dont le pirate français Paul Hamelin et l'anglais John Coxon.[/del]
-L'île d'Anguilla, située un peu plus loin, au nord-est des petites Îles Sous-le-Vent, nid de corsaires et excellents entrepôts pour le recel des prises.
Ces paradis pirates abritent tous les trafics tantôt légalement et c'est la guerre de course des corsaires, tantôt illégalement. Dans tous les cas, les gouverneurs de la Jamaïque ou de Tortuga ne se posent pas de question sur la légalité de leurs capitaines.
De 1630 à 1680 deux ports sont de véritables villes de pirates : la Tortue et Port Royal. On y dénombre plus de tavernes et de bordels que de boulangers, on peut y acheter oy y vendre n'importe quoi ; l'autorité y est représentée par un gouverneur tout puissant qui n'a de compte à rendre qu'à lui-même. Les grandes puissances européennes, France et Angleterre ferment les yeux, tant que cela nuit à l'Espagne. Tout le monde est content, surtout qu'une partie des prises, qu'elles soient corsaires ou pirates, ira dans la casette des gouvernements européens.
Les autres repaires de la flibuste.
-Les îles de Tortola, Virgin Gorda et Jost Van Dyke, dans les îles vierges accueillent des pirates hollandais dans les années 1660, dont celui qui a donné son à l'île Joost van Dyk (en) est demeuré le plus célèbre.
-L'Archipel Juan Fernández au large de Santiago du Chili, où le pirate écossais Alexandre Selkirk, compagnon de William Dampier et du capitaine Thomas Stradling, passa seul quatre ans, avant de revenir en 1705 à Londres et d'inspirer à Daniel Defoe son Robinson Crusoé de 1719, premier roman en langue anglaise, puis son Histoire générale des plus fameux pirates de 1724.
-l'île d'Eleuthera, au centre de l'Archipel des Bahamas, voisine de celle de la Nouvelle-Providence.
-Le rendez-vous de la Caye Mujeres, sur la côte nord-est du Yucatán, à l'actuelle Isla Mujeres.
-Le Rendez-vous de l'île d'Or, à 100 kilomètres au sud des îles San Blas, sur l'isthme de Panamá, où les pirates se retrouvent chaque année de 1680 à 1684 pour gagner le Pacifique avec l'aide des indiens Kunas et attaquer les cités espagnoles du Pacifique.
[del]-Cumaná sur la côte vénézuélienne, tout près de Margarita (île) et de Tobago, contrôlé dès 1595 par des contrebandiers zélandais armés à Middelbourg par Balthasar De Moucheron. De 1599 à 1605, plus de cent bâtiments néerlandais y visitèrent chaque année les salines de Punta d'Araya.
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[del]Les Îles au Vent et la Barbade, seules zones épargnées.[/del]
[del]Située à l'extrême-est des Caraïbes, très peuplée dès 1630 à la Barbade, et vite expurgée de ses indiens, regroupés à la Dominique et à Saint-Vincent, la partie la plus proche de l'Europe et la plus éloignée du trafic espagnol est peu prisée des frères de la Côte.[/del]