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 Le pacte des marchombres

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potter
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MessageSujet: Le pacte des marchombres   Le pacte des marchombres Icon_minitimeSam 5 Avr 2014 - 13:41

Le repaire des Marchombres se trouve dans les sous-sols de la belle cité de Saint-Thomas. Pour l'atteindre, Potter avait dû emprunter un dédale de petites ruelles qui se termine en un cul de sac. Il frappa à une lourde porte en chêne, seule voie possible à ce stade. Grâce à une ouverture dans celle-ci, un garde vérifia l’identité de la personne en attente.

La porte s’ouvrit sans bruit, Potter pénétra dans le repaire, la porte se refermant derrière lui.

Il descendit une volée d'escaliers tortueux. A cet instant, il avait toujours l'impression d'approcher du centre de la terre lorsqu’enfin, de manière subite, cette descente s’arrêta. Il pénétra dans une salle spacieuse et étonnamment bien éclairée: un feu de cheminée brûlait dans l'âtre, une longue table en bois de chêne, entourée de sièges confortables permettaient aux hôtes de s'attabler. De  nombreuses portes closes ressemblant à la porte d'entrée permettaient de s’avancer plus loin dans le repaire. En se dirigeant vers l’une d’elle, il frôla un pan de mur entier percé d'alvéoles contenant toutes sortes de breuvages, permettant ainsi aux hôtes de servir sans avoir à commander à un tenancier ou n’importe quel serveur. Les marchombres étaient des hommes libres, il ne leur serait pas venu à l’idée de payer quelqu’un pour les servir...

Le jeune homme parvint à une porte, saisi un trousseau de clés l’inséra dans la serrure. On entendit le cliquetis du verrou et la porte s’ouvrit sur un couloir étroit et sombre que Potter emprunta avant de refermer derrière lui.

Il se rendit dans la salle suivante : Ici, la pièce était plus vaste encore que le vestibule, véritable pièce à vivre, où l’on pouvait trouver tout le confort que l’on désirait, tel qu’ un coin servant de salon, placé autour d'un feu ouvert, une table ronde ou l’on pouvait installer et se préparer à manger à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit et à nouveau ce système de mur percé où sont entreposées des dizaines de bouteilles de toutes les boissons imaginables, des bibliothèques, etc... Véritable lieu de vie du repaire, l'animation y était incessante.

Lorsqu’il entra, Potter vit qu’il était le dernier Marchombre sur place. Tous ses confrères étaient déjà installés autour de la table ronde. Aujourd’hui, les mines n’étaient pas réjouies comme à l’accoutumée, les rires ne retentissaient pas, l’humeur de chacun était maussade. Celle de Potter plus que tout autre : Il venait de perdre son bien aimé Endoloris.

Il salua l’assemblée avant de s’asseoir à son tour, puis prit la parole :

- Messieurs, madame – dit-il  en se tournant vers Saskia -, l’heure est grave… Nous venons de nous faire pigeonner, on s’est fait avoir comme des bleus et c’est en grande partie de ma faute… Vous avez tous risqué votre vie pour tenter de sauver mon Endoloris, je vous en remercie…  

Il se tut un instant avant de reprendre :

- Nos ennemis sont de mieux en mieux équipés, alors que nous n’avons pas le matériel nécessaire pour les affronter comme nous le voudrions. Ils anticipent nos actions de mieux en mieux, nous sommes devenus prévisibles. Nous devons réfléchir ensemble à de nouvelles manières de faire… Avez-vous des idées ?

La fin de sa phrase fut ponctuée d’un grand « Pan ! » retentissant depuis le vestibule, suivi d’un énorme craquement de bois.

Tous se redressèrent et parcoururent le couloir sombre afin de revenir dans la première pièce… Le spectacle était désolant. La  grosse porte de bois avait été défoncée, alors que le garde de l’entrée gisait dans une mare de sang, le crâne percé par une balle tirée à bout portant.

Des hommes entrèrent par le trou béant laissé par la porte sortie de ses gonds, ils abandonnaient leurs manteaux gris sur le sol, de manière à faire apparaître un uniforme qui ne laissait planer aucuns doutes… Espagnols…

- Nous avons été trahis ! eu le temps de dire Potter avant d’être mis en joue et d’être forcé au silence, tout comme ses confrères…



Suite à venir.
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potter
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MessageSujet: Re: Le pacte des marchombres   Le pacte des marchombres Icon_minitimeMer 14 Mai 2014 - 13:26

La lumière l’aveugla lorsqu’on lui enleva le sac qu’il avait sur la tête et il fut forcé de plisser  les yeux afin de pouvoir discerner quelque chose, le temps de s’adapter à la luminosité de la salle.

Faut dire,  qu’après leur arrestation, les marchombres avaient été enfermés dans des geôles minuscules dont la puanteur n’avait d’égale que l’humidité ambiante… Quel déclin pour des pirates faisant partie des capitaines les plus expérimentés des caraïbes !
 
Par chance, un de leurs frères, Hugues de Nozeroy, n’avait pas été arrêté. En effet,  il n’avait pas su se rendre sur place à cause d’une maladie le clouant à son lit et c’était son second qui avait été désigné pour siéger à sa place autour de la table ronde de la confrérie.


Potter n’était plus aveuglé à présent, il se rendit compte qu’on les avait emmenés dans une grande salle luxueuse, dont les murs étaient parés de dorures alors que les meubles qui la garnissaient avaient été taillés puis poli dans du bois de la meilleure facture.

Leurs gardes s’étaient reculés jusqu’au mur du fond, alors que quatre d’entre eux s’étaient postés devant la grande double porte ornementée, qui était la seule voie d’entrée – et donc de sortie – du lieu.

Les pirates étaient debout, dans l’expectative de ce qu’il allait leur arriver, même si, au fond d’eux-mêmes, ils s’en doutaient… Et ce fut l’arrivée d’un homme de grande taille, habillé de manière luxueuse, une rapière battant son flanc,  assez svelte aux cheveux noirs et à la moustache bien entretenue qui leur confirma leur pensée !

- Je ne vous souhaite pas le bonjour, pirates ! Je suis le gouverneur de cette ville. Par gouverneur, ne m’imaginez pas comme ces rats de politiciens, gras et véreux, corrompus ! Vous ne pourrez pas marchander votre liberté contre monnaie sonnante et trébuchante, avec moi…

Il fit mine de cracher au sol et se passa les doigts sur la moustache.

Au son de sa voix, à sa manière de se tenir et de bouger il était clair qu’en face d’eux se tenait un ancien guerrier. Potter tourna la tête, une douzaine de gardes…  La fuite était impossible. A moins que…

- Pas la peine de chercher à vous échapper… Je vous vois, tous en train de fureter du regard ! Nous sommes bien trop haut pour sauter par les fenêtres et au moindre mouvement, j’ordonne à mes gardes de vous abattre, si je ne le fais pas moi-même !

Il partit dans un rire de stentor avant de reprendre.

- Voyez-vous, si vous êtes ici, c’est simplement qu’un de vos amis vous a… Comme qui dirait, trahis. M’enfin, il était agent double à la solde de notre Rey depuis le début et vous vous êtes faits berner comme des bleus ! Soit, le résultat est là… Et vous savez le sort que l’on réserve aux pirates, hin… C’est la loi !
- La pendaison ! murmura le second de Hugues.
- Exact ! Exact ! La pendaison…


Potter cherchait ses confrères du regard. Tant qu’à mourir, il le ferait en se battant… Et ce malgré les chaines qui l’entravaient ! Il ne mourrait pas pendu et il savait que ses confrères pensaient pareillement.

- A moins que…

Les pirates tournèrent la tête vers l’homme qui leur faisait face avec un soudain regain d’intérêt pour ses paroles.

- Notre Rey, dans toute sa bonté, vous propose un marché, car, je cite : « Il ne veut pas gâcher tant de talents »…  Battez-vous pour l’Espagne… Ou mourez. Je vous laisse quelques instants pour y réfléchir.

L’homme sortit de la pièce, laissant les pirates seuls avec les gardes.  Tous commencèrent à parler en même temps… Faites comprendre la politique à des pirates…
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Hugues de Nozeroy
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MessageSujet: Re: Le pacte des marchombres   Le pacte des marchombres Icon_minitimeJeu 15 Mai 2014 - 8:29

Ding ..ding..ding

L’homme ouvrit un œil
  -Monseigneur il est l’heure …

L’homme ouvrit le second œil, et vit debout prêt de son lit le valet de pied qui tenait une petite cloche.

     - Qu’es-ce manant ….

     - Monseigneur m’a demandé de le réveiller  plutôt ce matin…

     - Ah Oui … soit ….. préparez mes effets.


En se levant l’homme jeta un regard concupiscent sur son lit ou dormait encore 2 jeunes créatures aux formes bien charnelle …

  - Que cette condition me plait … cela est digne de ma personne …

Les valets accoururent autour de notre personnage, afin de le vêtir comme il se doit a quelqu’un de son rang, les grands habits d’étoffes rares a la dernière mode de Madrid lui donnait cette prestance que seul les nobles pouvait arborer, les dentelles fines venues de France et d’Italie rehaussaient encore la richesse de sa parure, un autre valet vient lui poser sa perruque, un léger poudrage et voilà il était prêt.

     -Bien j’ai faim maintenant.

A ces mots les portes de la pièce s’ouvrirent laissant entrer quelques serviteurs qui déposèrent sur la table quelques mets raffinés.

Notre homme s’assit et commença à se sustenter, l’odeur des plats, finit de réveiller ses conquêtes de la veille, qui en gloussant et juste vêtues d’un léger linge transparent prirent part au déjeuné.

     - Bien le Bonjour, accortes demoiselles, venez donc gouter ses petites cailles rien de tel de bon matin, pour se préparer à affronter la journée et récupérer de nos efforts nocturnes ,dit l’homme avec un sourire coquin.

Les demoiselles toujours en gloussant répondirent à son sourire par un regard des plus aguicheurs.

     - Du calme mes beautés, la nuit est passée, maintenant les affaires du Roy m’appellent, nous nous retrouverons ce soir afin de continuer nos exercices physiques car après de tel repas il faudra entretenir nos corps. Je vous apprendrais quelques enchaînements que j’ai eu l’occasion de remarquer lors de mes voyages ….. dit l’homme en pouffant

Un valet entra dans la chambre

        - Monseigneur …. Le Gouverneur requière la présence de son excellence le Grand Amiral.

       - Ah... Mesdames à mon grand regret  je dois donc vous quitter….. Le devoir appelle votre serviteur..
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MessageSujet: Re: Le pacte des marchombres   Le pacte des marchombres Icon_minitimeLun 19 Mai 2014 - 8:39

Le bureau du gouverneur s’ouvrit, un valet y entra, et annonça.

- Son excellence le Grand Amiral

L’homme entra dans le bureau  et salua le gouverneur qui lui rendit son salut

-Avez-vous bien profité de vos appartements Mr le Grand amiral . S’enquit le gouverneur.

-Parfait votre excellence, tout simplement parfait et exquis. L’endroit est charmant la nourriture et les divertissements divins, je ne manquerais pas de mentionner la qualité de votre hospitalité auprès du Vice-Roi à mon retour  auprès de lui.

Le grand Amiral s’assit sans attendre une quelconque invitation du gouverneur

- Mais soit… nous ne sommes point ici pour nous complimenter, mais pour résoudre le délicat problème de la suprématie de l’Espagne dans ses mers qui est bien mise à mal pas l’alliance Anglos-Batave, nos alliés François font ce qu’ils peuvent avec ce que leur Roi leur  laisse, et vous, ainsi que vos semblables ne semblez pas être en mesure d’assurer la puissance de l’Espagne.

A ses mots le gouverneur pâlit.

- Oui Mr l’amiral, mais entre ses corsaires ennemis et les pirates ma flotte qui de plus est très modeste ne peut rivaliser, mais soyez sur que …..

- Que nenni, Mr le gouverneur le Rey via la bouche même du Vice-roi en a assez de ses explications qui ne lui conviennent pas, il pointe du doigt votre incompétence ainsi que celle des autres gouverneurs. Ceci doit cesser.

Le gouverneur se sentait de plus en plus mal, de blanc il passa a livide.

- Votre excellence, j’ai comme vous me l’avez demandé fait arrêté ses gibiers de potences, mais je ne comprends pas cette grâce, mon avis serait qu’ils finissent tous au bout d’une corde avec…..

- Silence … on ne discute pas les ordres, votre avis le Rey ne vous l’a point demandé soyez déjà satisfait que sa disgrâce ne vous touche point .Je suis venus d’Espagne il y a déjà plusieurs mois avec une flotte  imposante  mise à la disposition du Vice-Roi afin de rétablir notre hégémonie et le résultat… rien, que des incapables, tous les capitaines de cette flotte sont des incompétents, certes ils ne connaissent pas ses mers mais leur couardises est leur seul vertu, j’ai les navires mais je n’ai pas les hommes pour les commander donc  j’irai chercher des capitaines expérimentés pour barrer ses navires, et ceci même  si je dois recruter les pires racailles de ses mers…

- Mais excellence ce sont des tueurs, des vauriens, des faquins  on ne peut points les mettre à la tête de notre flotte et ….

- Pourquoi ? avez-vous mieux à me proposer ?  Vous savez un homme reste un homme avec de l’argent, des charges voir des terres, le pire des brigands deviendra un loyal sujet de sa majesté…. De toute façon c’est ça ou la corde …

- Oui votre excellence mais prendre les premiers venus es-ce bien conv…

- Monsieur … Croyez-vous que je suis le type d’homme à ne pas avoir pris ceci en considération. Un homme fidèle au Rey et d’une grande confiance est infiltré chez les pirates depuis son arrivée dans ses mers, sa mission était de sélectionner des capitaines efficaces et sans pitiés que nous pourrons rattacher à notre cause que cela soit par cupidité ou par intimidation, et vu la faiblesse de notre nation sur ses mers le moment est venu de les utiliser, veuillez maintenant avoir l’obligeance de m’introduire auprès d’eux …
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MessageSujet: Re: Le pacte des marchombres   Le pacte des marchombres Icon_minitimeMar 20 Mai 2014 - 8:29

La porte de la grande salle ou était retenus les pirates s’ouvrit laissant entrer le gouverneur.

-Madame, Messieurs, le grand amiral désire s’entretenir avec vous. Cela coûtait beaucoup au gouverneur de parler avec du respect à cette racaille, mais si le Rey dit qu’ils sont redevenus fréquentable,alors il fallait se plier aux ordres du Rey.

Le Grand amiral fit son entrée un mouchoir de dentelle devants son nez, car il est vrais que les pirates dégageais une odeur des moins agréables, lui qui était habitué aux douces effluves des parfums d’orient.

- Gardes veuillez leur retirer leurs chaines, il est inconcevable que des sujets de sa majesté soit ainsi traité.

Les gardes exécutèrent l’ordre immédiatement,les chaines tombèrent laissant les pirates étonnés de leur subite liberté.

- Capitaines, prenez cette libération comme un pas que je fais vers vous, je vais être franc, en tant que  pirates vos jours sont comptés, la fin de la piraterie arrive, les différentes nations ont renforcées  leur présence dans ses mers, leur navires sont de plus en plus puissant, c’en est finit de votre suprématie, l’ordre des grandes puissances sera bientôt de nouveau en place, l’aventure est ailleurs, de grands combats pour la suprématie de ses colonies se préparent, pour ceux qui y participeront auprès de nous cela sera  gloire et récompense, pour les autres l’anéantissement est leur seul avenir . L’époque change il vous faut faire un choix entre votre condition très précaire et les avantages que vous gagnerez en servant le Rey.

Sur ses mots le Grand Amiral s’assit  a la table et d’un geste demanda au valet d‘apporter quelques mets et rafraichissements.

- A j’oubliai, oui vous avez été trahis … enfin trahis est un grand mot je dirais plutôt sauvé, un homme du Rey vous a infiltré, sa mission était de recueillir des informations sur les forces pirates afin de les exterminer, mais aussi de chercher parmi votre engeance quelques capitaines a qui l’Espagne pourrai accorder grâce et confiance, cet homme issus d’une noble famille a toujours été fidèle à l’Espagne, en donnant vos noms il a eu notre assurance que nous vous proposions ce pacte… Votre vie et notre confiance contre votre allégeance au Rey.

- Gouverneur, allez je vous prie quérir le Chevalier Hugues Cousin de Nozeroy …
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MessageSujet: Re: Le pacte des marchombres   Le pacte des marchombres Icon_minitimeJeu 22 Mai 2014 - 10:02

Suite à cette annonce, Hugues entra dans la pièce. C’était bien lui, il n’était pas cloué au lit comme il l’avait prétendu… Traitre…

Un silence de plomb tomba sur la pièce, tous les yeux étaient rivés sur le nouvel arrivant.

Potter ouvrit la bouche pour parler, la referma… Aucun son ne parvenait à sortir tant sa stupeur était énorme !

Ce fut le Grand Amiral qui prit la parole en premier :

- Ne blâmez pas votre confrère, il a fait cela pour vous protéger vous dis-je. Bientôt, la piraterie ne sera plus qu’un souvenir et une confrérie comme la vôtre ne devrait jamais devenir une force de frappe anecdotique. C’est pourquoi nous vous proposons ce marché ! L’Espagne doit redevenir souveraine en ces eaux et pour ce faire, nous mettrons à votre disposition du matériel dont vous ne pourriez même pas rêver !

Les marchombres se cherchaient du regard à présent et l’un après l’autre, toujours sans mot dire, opinèrent du chef, en signe d’approbation, alors que Potter lui, ne quittait pas Walter du regard...

Quelques minutes auparavant :

Les Marchombres étaient seuls dans la pièce après le départ du gouverneur et les conversations commencèrent à fuser et tels de bons diplomates, ils étaient persuadés que c’étaient le plus bruyant que l’on allait écouter.

Le résultat fut tout autre… Un brouhaha sans nom d’où émergeaient seulement quelques bribes de phrases :

- « Qui est le foutu traitre ? »
- « Nous des nationalistes ?! JAMAIS !»
- « La piraterie n’est pas morte ! ARRRRRRHHH »
- « La piraterie est morte HAHAHHAA ! »
- « Je ferai ravaler ses burnes au ladre qui nous a vendu ! »
- « Grâce à mon vaisseau de ligne, je ferai pleurer tous les nationalistes… »


Mais parmi tous ces cris et borborygmes qui durèrent plus longtemps qu’à l’accoutumée une pensée émergea : Les Marchombres ne comptaient pas mourir pendus au bout d’une corde. Ce qui ne leur laissait pas énormément de choix.

Le calme se fit peu à peu et Potter prit la parole.

- Capitaines, Marchombres, amis… Nous n’avons pas le choix, nous devons signer leur papier. Nous devons devenir des corsaires Espagnols, nous devons les contenter si nous ne voulons pas mourir maintenant et pour pouvoir nous enfuir plus tard si d’aventure nous apercevons une porte ouverte.

Le jeune homme fit une pause puis reprit :

- Etes-vous tous d’accord ?


Une à une, les mains se levèrent. Signe d’approbation. Toutes, sauf une, celle de Walter Rosenberg qui lâcha :

- Très bien, mais je veux la tête du traitre. Tôt ou tard, je la prendrai. Soyez en certains.

Potter hocha la tête alors que Walter levait sa main en dernier. Le pacte des marchombres venait d’être scellé.
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