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 [ANIM] SAMONIOS 1718

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2 participants
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Armand Pipelet
Gabier
Armand Pipelet


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MessageSujet: [ANIM] SAMONIOS 1718   [ANIM] SAMONIOS 1718 Icon_minitimeMar 23 Oct 2018 - 16:34

[ANIM] SAMONIOS 1718 3762520994

On les dits petites, on les dits nouvelles...
Elles sont pourtant belles et elles recèlent 1000 joyaux sans pareils.

Elles seront hantés pour Samonios !
Des voiles qui claquent, des tintements d'os...

[ANIM] SAMONIOS 1718 3762520994
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Armand Pipelet
Gabier
Armand Pipelet


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MessageSujet: Re: [ANIM] SAMONIOS 1718   [ANIM] SAMONIOS 1718 Icon_minitimeMer 24 Oct 2018 - 6:01

[ANIM] SAMONIOS 1718 3762520994

Le cul entre deux chaises
Elle fait la passe entre Rico et la Dominicaine.

Rendez lui visite ne vous déplaise...
Tentez la bonne soeur si vous vous sentez en veine !

[ANIM] SAMONIOS 1718 3762520994
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Armand Pipelet
Gabier
Armand Pipelet


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MessageSujet: Re: [ANIM] SAMONIOS 1718   [ANIM] SAMONIOS 1718 Icon_minitimeVen 26 Oct 2018 - 19:22

[ANIM] SAMONIOS 1718 3762520994

ça sent la poudre dans les caraïbes.

La tension dans l'air est quasiment palpable... comme une sorte de purée de pois rougeâtre qui te tape dans les tempes et te pèse sur les épaules...

Jack la lanterne menace de mettre à sac les caraïbes, mais ou frappera il en premier ?


[ANIM] SAMONIOS 1718 3762520994
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Thomas Drake
Mousse
Thomas Drake


Messages : 19
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MessageSujet: Re: [ANIM] SAMONIOS 1718   [ANIM] SAMONIOS 1718 Icon_minitimeJeu 22 Nov 2018 - 16:04

Thomas Drake menait sa frégate avec plaisir et sérénité. La chasse avait été exceptionnelle et il toucherait bientôt terre. Sa mission se résumait désormais à une simple escorte sur une mer plate et un vent constant. En somme, il ne s’agissait rien d’autre que d’un pur paradis, bien mérité d’après lui. Le moral était bon, et les associés de la compagnie de Saint Martin voguaient de concert, s’échangeant souvent des bons mots et festoyant la nuit tombée.

Mais sans prévenir, la mer commença à changer, et le ciel à s’assombrir. Ce qui était au début progressif vira soudainement à l’orage et sans que personne n’eût pu le prévoir, Thomas Drake dut employer toute sa science maritime pour maintenir sa frégate saine et à flots. Il gardait un œil sur le navire qui le bordait par son tribord mais n’arrivait plus à distinguer le bastingage de ses camarades. Sur le pont, les écoutes et les haubans volaient en tous sens, rendant périlleuse toute manœuvre de l’équipage.

Le premier éclair fusa, déchira la nuit puis tout redevint noir. Puis ils furent des dizaines d’éclairs et d’éclats. Les hommes sur le pont se signaient quand Drake aperçut ce qui était la cause de ce feu céleste. La frégate à bâbord était sous un feu nourri de la proue à la poupe. Une attaque soudaine et en pleine nuit. Sans réfléchir, le jeune capitaine ordonna la manœuvre et la frégate se précipita dans la nuit, à la poursuite des éclairs qui s’éloignaient.

Lorsque la Blauwe Woede arriva à portée du navire hollandais, son capitaine n’eût que le temps d’apercevoir des pavillons pirates disparaître dans la brume. La frégate hollandaise était complètement ravagée mais son équipage tenait bon. On aborda le navire en perdition et on embarqua de fiers gaillards, bien destinés à se venger.

Très rapidement, une pluie diluvienne se mit à tomber, sans discontinuer. Mais rien ne devait arrêter les frères de Saint Martin qui se jetèrent corps et âme dans cette poursuite au bout de l’Enfer. Le jour se leva mais le ciel resta bas et gris de telle sorte qu’on n’y voyait pas plus clair que durant la nuit.

Les jours passèrent et se ressemblaient, perdus dans la noirceur d’un mauvais temps qui perdurait sans la moindre explication rationnelle. Le baptême du feu arriva néanmoins plus vite que prévu…

Drake finit par rejoindre l’escadre rouge de la Compagnie, déjà en prise avec des bateaux pirates, qui ne faisaient plus le moindre doute. A peine la Blauwe Woede arriva sur les eaux de la bataille qu’elle reçut une bordée venue de nulle part. En se retournant, Drake vit une terrible frégate de 18 fondre sur lui puis virer de bord soudainement. Il n’eût le temps de rien d’autre que d’apercevoir une silhouette aux proportions démoniaques, et un rire sardonique résonner dans l’air.

La bataille fit rage et après des jours de manœuvre, les pirates furent mis en déroute. Cependant, rien ne préparait les vaillants bataves à ce qu’ils devaient désormais affronter. Lorsque la poudre se tut et qu’on tenta d’aborder les navires ennemis, les hommes hurlèrent de terreur et on sortit tous les crucifix possibles. Vite, la nouvelle se propagea comme feu de forêt. Les navires pirates étaient infestés d’hommes et de femmes défigurés, transformés, horribles. On racontait parmi les équipages que le Diable lui-même avait lancé ses bâtiments sur la Mer pour punir les Hommes de leur manque de foi. Personne ne se résolu à aborder si bien que les capitaines prirent la résolution de couler tout ce qu’il était possible de couler.

Thomas Drake n’eût le temps que de réparer son gréement et de se remettre en ordre de bataille avant que la flotte honnie soit totalement coulée, ou dispersée. Mais la terrible frégate de 18 était déjà loin. Sans plus attendre et en rassemblant leur courage, les capitaines de Saint Martin se réunirent et consentirent à donner la chasse à ces monstres, et à mettre fin à leur saccage. On rassembla les équipages déjà fébriles, nerveux et épuisés et on repartit.

La deuxième poursuite fut bien plus périlleuse, car les navires étaient écharpés, et les équipages décimés. Thomas Drake en revanche, n’avait qu’un seul but : terrasser cette engeance démoniaque, et voir par lui-même ce qu’il n’arrivait à entendre. La Blauwe Woede fendit les flots plus vite qu’à l’accoutumée et il fut rapidement aux prises avec la frégate noire.

Sans plus attendre, le capitaine ordonna à son équipage, assemblé parmi tous les équipages restant de la Compagnie, de monter à l’assaut. On discuta, on pria tous ensemble sur le pont. On ouvrit les caisses de whisky du capitaine et on fit circuler les flasques, à la santé de tous les rois et tous les Saints connus et inconnus.

L’associé général de la Compagnie convoqua alors Thomas avant l’heure fatidique et lui tint un discours bref et simple :

« Capitaine te sens tu capable, dis-moi te sens tu assez fort pour prendre le Diable à son bord ? »

Le capitaine, fier et hardi lui répondit capitaine oui.

On hissa le pavillon batave et on jura qu’il ne descendrait pas. On donna un coup de sifflet pour faire monter les bordées et on monta à l’assaut de la frégate dont le gréement n’était plus qu’une informe charpie. Tous les hommes se jetèrent à l’assaut du bastingage : gabiers, mousses, cuisiniers, matelots, maître d’équipage et capitaines arrivèrent en hurlant sur le pont.

Ce qu’y trouva Drake failli le paralyser. L’équipage était réellement un assemblage de démons les plus affreux qu’il n’ait jamais vu. Avec l’énergie du désespoir et devant le zêle des hollandais, les masses informes tombèrent les unes après les autres. N’écoutant rien d’autre que son Dieu, Drake trancha les membres difformes de femmes aux dents bien trop longues, et aux fronts bien trop larges. Le carnage continua pendant que Drake tomba au prise avec le capitaine, ou plutôt la capitaine du navire.

Rien de tout ceci ne semblait alors réel : elle n’avait d’humain que les deux jambes. Les yeux rouges sang, les dents longues, le sang noir dégoulinant le long de son menton, rien de tout ceci ne pouvait être né sur cette Terre. Avec un cri puissant, Drake se jeta sur elle et finit par lui trancher la tête.

L’équipage ne se rendit pas et il fallu égorger tous les démons jusqu’au dernier pour que le silence revint. La frégate fut mise à bas. Drake contempla le spectacle sur le pont et ne put réprimer un haut le cœur puissant. Ses hommes étaient hagards, l’esprit vide, comme possédés. Au loin, les frégates bataves venaient rejoindre le jeune capitaine. Ce dernier comprit très vite la situation et ordonna qu’on mette feu au navire, corps et biens, et qu’on ne rapatrie aucun objet. Après une brève prière, l’équipage mit feu au navire sans récupérer les braves tombés, de peur qu’ils ne se réveillent et viennent à leur tour devenir des démons.

On les recommanda à Dieu, on pria pour son salut, puis on retourna sur le pont de la Blauwe Woede. Avant que les hommes se séparent et retournent sur leurs navires respectifs, Drake rassembla tout le monde et ordonna que jamais personne ne sache ce qu’il s’était passé ces dernières heures. Et pour sceller le pacte adopté à l’unanimité et dans le silence, tous les hommes passèrent devant le Quartier Maître qui marqua tout le monde, capitaine compris, au fer rouge. Tous arborent désormais un crucifix marqué dans leur chair sur leur bras droit, en souvenir de cette terrible nuit où Dieu décida de les mettre à l’épreuve.
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