The battle of Kingston's reefs

Cette bataille a commencé le 20 avril 1719 par l'apparition d'une flotte Franco-espagnole composée entre autres de 2 vaisseaux français (Jeanne Barthes V80 et Pete Scaramanga V74) et un Vaisseau espagnol (Javier Overa de Cordero V74) arrivant par notre EST au sud des récifs. Elle finira le 25 Avril à 18h.

En voici le prélude.

Notre flotte composée de 8 navires hollandais et 3 anglais (capitaines Charles Vane V74, John ColeV74 et Sir Philipps cotre) était éparpillée au sud et à l'EST de Kingston.
Devant la menace de l'ennemi, nous décidâmes de nous replier et nous regrouper au large de Kingston.
Ce qui fut fait dans la nuit du 20 au 21 avril.
Aux premières lueurs du jour nous vîmes le Soleil Royal vaisseau de 80 de Jeanne Barthes et  la Frégate de 8 A "Le Morpion"  capitaine Lachaume en position à un nautique du large du port.
Notre Amiral dans sa bonté légendaire envoya à toute la flotte Franco-espagnole un avertissement (bug de visibilité au large des ports) qui leur signifiait que s'ils restaient près du port nous passerions à l'attaque.
Le Soleil Royal voyant sa position menacée recula pour se mettre à l'abri de toute attaque.
Dans l'après midi apparut le V74 espagnol du capitaine Javier Overa de Cordero.
Capitaine sur le pont de la Renaissance, un fier grand chébec, je vis les signaux de notre amiral qui ordonnait l'assaut!
j'eus à peine le temps de les déchiffrer que notre Amiral Fox se lança à l'attaque de la Frégate de 8A  "le Morpion".
Les premiers coups de canons commencèrent à tonner. Le gréement et les gabiers du "Morpion" en firent les frais.
Je vis sortir du port le V74 de John Cole cap vers le V74 espagnol.
- Equipages aux postes de combats!
- Canonniers chargez à la mitraille!
- Cap sur le "Morpion"
Envoyez des signaux à John Cole pour lui dire que je m'occupe du Morpion!
- Capitaine! des signaux de l'amiral.
""Ordre de rester au contact du Morpion et du V74 Espagnol pour tous les capitaines en état de combattre!""
-Envoyer un signal" Bien reçu"
-Canons chargés capitaine!
Bien! exécutez la manoeuvre d'approche!
- Nous sommes au contact du Morpion Capitaine!
- Feu à Volonté sur le pont!
Les canons se mirent à cracher la mort sur la frégate visiblement désemparée.
5 tirs d'une précision diabolique.
les cris de l'excitation de notre équipage se mélangeant aux cris de douleurs de l'équipage du Morpion.
Pour éviter toute réaction de fusillade de l'équipage adverse nous nous éloignâmes un peu.
Cela nous permit de constater les dégâts occasionnés chez l'ennemi, les 3/4 de l'équipage hors de combat.
Les canons continuaient de tonner du côté des Vaisseaux et tout à coup nous vîmes un V74 exploser.
Minute d'angoisse, pourvu que ce ne soit pas celui de John.
La fumée se dissipant, nous vîmes le fanion anglais, flotter au vent et le vaisseau espagnol sombrer.
Ouf pensais-je.
- Hourra cria l'équipage.
Envoyer à l'amiral l'état de la Frégate "Le Morpion".
- L'amiral Fox nous félicite et Jérémiah Breeg avec sa Frégate de 8 arrive pour finir la frégate.
Le canon tonna encore, la mort surgit de nouveau sur la frégate " le Morpion".
L'abordage fut réussi, la frégate sera ramenée au port.
Toute la flotte vint se porter à notre rencontre.
Les espagnols se sont repliés devant la perte de leur fleuron et les français en firent autant espérant peut-être nous attirer le plus loin possible du port.

Du 22 au 24 avril 1719

La nuit du 22 fut calme, Jérémiah  en profita pour retourner au port avec sa prise et  recruta une trentaine d’hommes.
Au matin nous reçûmes un ordre de l’amiral Fox.
« Départ Midi Cap N/E vers les récifs »
A midi toute la flotte se dirigea vers la pointe S/E des récifs.
Nous atteignîmes notre destination le 23 au soir à cause des vents contraires et de la forte houle.
Enfin presque toute la flotte.
2 capitaines manquèrent à l’appel car ils avaient  semble-t-il aperçu plus au Sud 2 frégates probablement françaises  au vue de leurs silhouettes
Ils se sont donc déroutés vers le sud pour en être sûr.
Capitaine Luis Espaluta Frégate de 8
Capitaine  El Rais Frégate de 8A
Le  23 au soir  nous eûmes la confirmation de 2 Frégates  de 9 françaises à notre Sud/Ouest.
Ordre a été donné à ces deux capitaines d’empêcher ces frégates de remonter sur nous.
Le capitaine Ian Muircath  fut mis en réserve avec son grand Chébec » An Taibshe » pour venir soit défendre notre le dispositif Sud soit  au contraire venir en appui  contre les français plus au Nord.
Le 24 au matin nous aperçûmes les français et les espagnols, au nord des récifs, qui se renforçaient d’ heure  en heure.
Nous profitâmes de cette journée pour reposer nos équipages qui avaient eu fort à faire avec une  grosse mer et aussi pour mettre en place une tactique offensive et défensive, car il devenait évident que le lendemain 25 avril allait être une journée de bataille regroupant la moitié de toute la flotte des Caraïbes, toutes nations confondues.

Depuis la veille au soir, tout le monde savait qu’aujourd’hui 25 avril 1719 serait un grand jour de bataille hors norme.
Disposition de la flotte  franco-Espagnole : 14 navires

8 navires (corps de bataille dont le V80 et le V74) à 2 nautiques  du plus gros de notre flotte
4 navires placés à 1 nautique Nord, N/O et NE de leur corps de bataille
2 navires (frégate de 9) à 6 nautiques Sud du plus gros de notre flotte

Disposition de la flotte Anglo-Hollandaise : 12 navires

8 navires dont les 2 V74 anglais (corps de bataille)
1 navire  Cotre anglais (Sir Phillips) à 3 nautiques Ouest de notre corps de bataille
1  Navire (grand Chébec en réserve capitaine Ian Muircath) 1 nautique Sud de notre corps de bataille
2 navires (frégates de 8 capitaine Luis Espalutas et frégate de 8A, capitaine El Rais) 3 nautiques Sud de notre corps de bataille.

25 avril 1719 08h du matin

Notre Amiral Fox convoqua tous les capitaines sur le « HMS Shockewave » V74 pour nous faire part de ses dernières instructions.
Messieurs !
- « Nous allons opter pour le plan défensif pour 2 raisons:
      Primo, nous avons le vent contraire pour passer à l'offensive,
      Deuxio, nous devons ménager au maximum les équipages qui auront une journée d’enfer à passer  et vous aussi !
Nos ennemis ne sont pas encore totalement en ordre de bataille! Cela nous laisse peut-être la matinée.
Si les franco-espagnols attaquent maintenant, 2 choix tactiques s’offrent à eux:
- soit tous ensemble et j’en doute en raison de leur dispositif
- soit par petits groupes et suivant notre réaction  un retrait ensuite ou au contraire ils resteront sur place.
Sincèrement vu leur dispositif j’opterai à leur place pour le second choix.
- Messieurs
Inutile de vous dire que je compte sur vous pour que vous réagissiez le plus violemment possible ! Il est hors de question qu’ils restent sur place sauf s’ils sont dans l’incapacité de repartir Hé hé ! »
Notre Prince et notre roi nous regardent. Ne les décevez pas !
"Toc toc"...
Entre mon ami nous avons fini !
Que se passe-t-il ?
-Amiral
A 09h50 les français sont passés à l’attaque, c’est votre navire, Amiral qui a été pris pour cible. Environ 40 tués, Amiral : navire attaquant l’Espadon (grand chebec du capitaine Arthurio.)
«-Messieurs
Vous savez ce qu’il vous reste à faire, regagnez vos navires.
Et que Dieu nous garde ! »

De retour à bord de « La Renaissance » Le capitaine  Erick der Waall, réunit tout son équipage, officiers, sous-officiers, marins.
-«Le navire de L’Amiral Fox vient d’être attaqué.
L’ennemi croit parce que nous n’avons pas riposté, que nous ne sommes pas prêts. Ils vont venir en toute confiance, baissant ainsi leur vigilance.
Je vous demande à tous de faire votre possible pour être prêt avant que l’ennemi soit sur nous. Nous devons tirer les premiers, c’est très très important.
Réagissez en fonction de votre expérience si un ordre n’arrive pas à temps.
Vous avez toute ma confiance.
Chargez les canons dès maintenant mitraille à babord et boulets en chaîne à tribord, en fonction du navire qui arrivera Je vous dirai de quel bord l’approcher.
Allez tous à vos postes de combat !
10h05
- « Capitaine 2 navires français en vue Le Soleil Royal V80 (Jeanne Barthes) et une Frégate de 8 »
On les laisse approcher encore, je veux voir quelle va être leur cible.
- -« Ils se dirigent sur le V74 de John Cole  capitaine!"
Ok nous sommes le plus près de John donc c’est à nous de combattre.
Envoyer signaux à John « je m’occupe de la frégate de 8 »
Reçu signal de John « Merci bien reçu ».
"Allez on coupe la route de la Frégate par babord pour présenter notre Tribord !"

10h12« Approche réussie capitaine ! »
- « Feu à volonté sur le gréement aux boulets à chaines »
- « bien, manœuvrez pour présenter le côte babord,
- Feu à volonté à la mitraille sur le pont ! »
- La surprise fut totale, le français n’a pas eu le temps de tirer et semble désemparé.
- (Frégate de 8  L’hirondelle capitaine Louis Aronde), équipage réduit de moitié !!)
- "On s’éloigne"
10h15- Les canons tonnèrent aussi du côte du « Shockewave »(V74 de john Cole). sur le gréement du  Soleil royal V80(Jeanne Barthes) immobilisant celui-ci.
- « Signaux du Shockewave capitaine »
- Eh bien tu l’as bien arrosé ! »
- Envoyer rapport combat à L’Amiral »

« Capitaine le 2eme vaisseau français de 74 arrive accompagné d’un chébec espagnol cap sur John Cole.
L'Amiral Fox (gd chebec Kookobura) et Thomas  Drake (F9  Blauwe woede) se rapproche de John Cole de même que Charles Vane V74 et Claudio de Sisley avec sa Frégate de 8A."
Là, la bataille prend une autre tournure pensais-je. De cet affrontement dépendra peut-être l’issue de cette bataille ou du moins celui des 2 camps qui prendra l’avantage aura une option sur la victoire.
10h41 le canon tonne de notre côté .
Thomas Drake et sa F9 est aux prises avec le vaisseau74 de Pete Scaramanga  D’après le son, c’est  5 tirs aux blindés qui ont été tirés.
Charles et John à leur tour tirèrent aux blindés sur le Vaisseau de 74 de Pete Scaramanga.
10h43 John coule le V74 français !!
Pendant ce temps  notre Amiral Fox et Claudio  déversent un déluge de boulets pleins et à chaines sur Le chebec Espagnol El Baggovout du capitaine De Castillon.
10h43 Claudio finit par porter le coup de grâce. Le chebec El Baggovout coule.
Pendant ce combat la tension est montée d’un cran.
Les hourras de tous les équipages de notre corps de bataille  ne sont que l’expression de cette tension.
On aurait pu croire à cet instant que la bataille était gagnée et que les franco-espagnols allaient renoncer à continuer mais c’est mal les connaitre.
Jeanne et Louis sont toujours immobilisés et il devient évident que l’optique choisie est de les libérer de notre emprise.

Pourtant la bataille sembla s’arrêter. Plus d’offensive pendant près de 2h.
Ça doit cogiter dans le camp franco-espagnol.
-« Capitaine ,
Ordre de l’Amiral »
« Coulez moi le Vaisseau  de Jeanne le plus rapidement possible, quant à la frégate abordez là ou envoyez la par le fond aussi».
11h09
Le grand chébec de Jérémiah se rapproche de la Frégate de 8 de  Louis Aronde
Ce capitaine doit essayer de réparer son gréement pour pouvoir manœuvrer et nous tirer dessus ou pour fuir.
Le canon tonna de nouveau, mitraille et boulets à chaines s’abattirent sur la frégate française L’Hirondelle, Son gréement démâté et son équipage réduit au minimum (insuffisant), elle est réduite au silence et dans l’incapacité de manœuvrer ou de repartir.
12h : toujours pas d’offensive de la part des Franco-espagnols.
A ce stade de la bataille, nous pouvons dire qu’elle est à notre avantage.
Pourtant je reste soucieux car presque tout notre corps de Bataille (7 sur 8 navires)a été engagé alors que chez nos ennemis, seuls 5 navires ont été engagé. Il en reste donc 7 à pouvoir encore fondre sur nous.
12h30
« Capitaine, 2 navires arrivent sur nous une frégate de 6 et une corvette de 6 »
« Charger les canons aux boulets pleins »
« Capitaine, la corvette de 6 espagnole prend cap à l’Ouest,  on dirait celle du capitaine El Rouskoff,
La frégate de 6 espagnole est identifiable c’est celle du capitaine Slack. » L’archéron
Elle se dirige sur Jérémiah
« bien on va tenter de se rapprocher »
L’archéron est passé côté babord de celle de Jérémiah autrement dit, elle nous fait écran ! »
12h43 Tout à coup les canons crachèrent la mort sur la frégate de Jérémiah
« Manœuvrez nous allons longer la frégate de 8  et cueillir cet audacieux espagnol à la poupe du navire.
Tenez-vous prêt, nous arrivons à l’extrémité arrière du navire. »
« «Personne Capitaine »
« virez d’un quart Ouest on va bien la voir cette maudite frégate »
12h51 Le canon tonna de nouveau, nous reçûmes en enfilade la mitraille de l’Archéron.
«Couchez-vous !»
J’entendis des plaintes sur le pont, face contre pont.
En me retournant, j’ai vu des marins que la mort avait fauchés.
« Où est cette maudite frégate ? »
« Elle s’est éloignée vers le Nord-Ouest Capitaine »
«Occupons-nous des blessés, combien d’hommes avons-nous perdus ? »
« A peu près 40 marins hors de combat ».
« Signalez nos pertes à l’Amiral »
12h56 : Nous entendîmes au loin  vers l’Ouest une canonnade La corvette de 6 espagnole »Santa Muerte » sur le cotre de Sir Phillips, nous apprîmes que la Santa Muerte avait pris le contrôle du cotre de Sir Phillips.
13h05« Ordre de l’Amiral »
Tous les navires hollandais doivent se replier d’un nautique S/E.
Nous devons préserver nos équipages pour la contre-offensive .Elle débutera quand tous les navires franco-espagnols se seront déplacés et tirés.
Charles et John peuvent encaisser des tirs de mitraille. La hauteur de leur pont atténuera l’efficacité de leurs tirs.
13h10 « Capitaine, nous devons reculer cap S/E un chébec espagnol arrive.
Tous les Hollandais sont partis sauf nous. »
« ok cap S/EST »
13h16 Le Chébec « El AlbatrosII » du capitaine Tassin «  cracha  5 tirs de mitraille sur le V74 de John Cole et reprit cap Nord.
13h37 En riposte sans doute ou pour se venger de l’agression sur son ami, le capitaine Charles Vane s’approcha du Soleil Royal et le canonna à 5 reprises aux boulets pleins ! Manifestement le Soleil Royal commença à prendre l’eau.
13h40 « Capitaine, des navires pirates arrivent à l’Ouest des récifs »
« Il ne manquait plus qu’eux. Il va falloir les surveiller. Prévenez l’Amiral »
13h57 « un autre chébec espagnol « Le Téméraire » arrive capitaine Frankus cap sur John Cole.
Tout à coup les 2 navires firent feu chacun tirant sur l’autre. Avec cet échange de tirs, ce n’est pas le chébec qui aura le dessus. Le chébec reparti tant bien que mal, son gréement bien amoché et un équipage pas au complet pour sûr!.
»Capitaine deux navires arrivent un français devant et un espagnol un peu plus en retrait.
14h44 arrivée du français, un grand chébec »Le Marlin » capitaine Compans  Un déluge de mitraille arrosa le pont de John Cole. Nous avons comptés 10 tirs !
14h48 au tour maintenant du chébec espagnol » El Mojito » capitaine Javier Overa de Cordura  4 tirs de mitraille en plus !
Nous eûmes tous une pensée pour l’équipage de John qui a du souffrir quand même après avoir encaissé tant de tirs
Enfin  tous les franco-espagnols du Nord sont intervenus ;
La contre-offensive va pouvoir avoir lieu si les pirates nous laissent tranquille.
Pour l’instant ils se renforcent à l’ouest où 5 navires sont groupés.
15h02 L’Amiral se lance en tête vers le Soleil Royal et lui envoya  4 tirs de boulets pleins ; A coup sûr l’équipage doit écoper pour éviter de sombrer.
15h04 Kergan et sa grande Flûte suit de près l’amiral et ouvrit le feu aussi aux boulets pleins sur le Soleil Royal. Celui commence à s’enfoncer tout doucement.
15h05 « Capitaine L’Amiral nous demande ainsi qu’Ian Muircath de porter le coup de grâce au Soleil Royal.
Ma pensée du moment fut celle-ci :
On va attendre un peu. Si Ian pouvait intervenir avant moi, cela m’arrangerait car Jeanne fût une équipière du temps où elle était hollandaise. Depuis, on évite de se tirer dessus. Allez Ian lance-toi s’il te plait.
« Capitaine, qu’est-ce qu’on attend »
Eh M …. » Allez allons-y. Aux postes de combat, chargez les canons aux boulets pleins »
« Nous approchons Capitaine »
Je sais bien pff. Pensais-je.
16h15 « Manœuvre d’approche réussie Capitaine »
A peine avait-il fini sa phrase que le Soleil Royal réussi à s’éloigner.
Alors là Chapeau Jeanne dis-je tout bas et tant mieux.
« Envoyer un message à L’Amiral »
Approche réussie et tentative d’éloignement du Soleil Royal réussi aussi.  
Voilà cela va me faire gagner un peu de temps.
« Capitaine L’amiral s’impatiente »
Eh M… » Manœuvre d’Approche ! »
« Approche réussie Capitaine »
16h25 «  Faites 2 tirs aux boulets pleins »
Les canons tonnèrent mais rien ne changea sur le Soleil Royal. Il est toujours à flots.
« On s’éloigne »
Maintenant à Ian.de l’achever.
16h 30 Les pirates font cap N/E vers les franco-espagnols.
Quelle bande de charognards pensais-je !
16h 40  Enfin Ian Muircath et son grand chebec »An Taibshe » se rapproche du Soleil Royal, ouvre le feu pendant un long moment, 7 tirs de boulets pleins.
16h59 Le Soleil Royal, le plus beau et redoutable des navires de la  Caraïbes sombre et coule.
« Envoyez tous les canots disponibles, récupérez et sauvez le maximum de marins. Les français et les espagnols se sont bien battus. Ils méritent notre respect. »
« Message de l’Amiral à toute la Flotte ».
« Messieurs, l’ennemi nous demande une temporisation et même de nous unir ensemble pour contrer les pirates.
Nous ne pouvons accepter de nous unir à un ennemi contre un autre ennemi.
Nos souverains ne seraient pas d’accord. Par contre j’ai accepté de  temporiser, de ne pas pourchasser les franco-espagnols. Laisser donc repartir la frégate de 8 de Louis Aronde dès que celle-ci pourra le faire.
Messieurs, cette victoire est la vôtre. Cette bataille bien engagée au début a bien failli nous échapper mais grâce à votre courage à tous, à votre sang froid, votre lucidité aussi, nous avons fini par gagner. Enfin je tiens à saluer tout particulièrement nos amis anglais qui ont su résister sans faillir au moment le plus crucial de la Bataille.
Pour faire honneur à nos amis anglais,  nous allons appeler cette bataille : « The battle of the Kingston’s reefs »
     Nous venons de gagner une belle bataille qui restera gravée dans les mémoires de la Caraïbes.