Le malouin premier du nom quitta les caraïbes pour s'occuper de sa dulcinée et de sa descendance , las des guerres et escarmouches , sentant la fin de sa vie de corsaires pour épouser celle d'un bourgeois établi porte de Dinan à Saint Malo. un soir près d'une taverne, alors qu'il se promenait avec son fils ainé, des anciens pirates éméchés reconnurent le galure du bonhomme, sa tête étant toujours mise à prix vers la perfide albion ( du fait de deux trois escarmouches quand l'anglais s'approchait trop du nid de guêpes ), s'en suiva un combat d'une rage féroce , gravé dans la mémoire du jeune homme. Apres de nombreuses années, plusieurs générations d'enfants de la mer, un jeunot répondant lui aussi au doux nom de jacques( le quatrième ) tomba sur le livre de bord du capitaine et amiral jacques malouin ( le premier ), son regard brillant ne pu croire ce qu'il lisait, dans ses rêves de gloire et de fortune, son illustre aïeul s'était déja lancé . Apres des années à bourlinguer sur des navires de guerre, de marchandises voire des pagodes à touristes le malouin pris pour lui l'experience de son ancêtre, appris par coeur les détails des bataille et des routes maritimes des caraïbes consignés dans le bouquin, se sentant fin prêt, il était temps de partir vers l'embouchure de la mer de ses rêves, non sans être accompagné d'un second dont le nom de l'encornet lui était hérité d'un marin cancalais un tantinet pénible mais fort compétent, et lesté d'un drapeau, frappé de la fleur de lys et d'une inscription " corsaire de la maison de France "
Le Malouin mis le pied sur l'embarcadère, sorta le vieux galure centenaire de sa boite, l'enfila sur sa tête, fit signe à son camarade de monter le pavillon bleu aux lys et et à mesure que celui ci s'approchait des cieux lança " Bonjour à tous, je suis Jacques Malouin ..."