Le "Trinidad" fonçait toutes voiles dehors en direction de Curucao, le vent était fort et les hommes exténué avait grand besoin de repos.
Edward Davis décida de séjourner quelques jours là-bas pour donner à ses hommes quelques distractions, car il en aurai grand besoin dans les jours qui suivent.
Il profita de se répit pour mettre en place son plan, il devait hisser rapidement le pavillon noir et pour qu'il puisse être reconnus en tant que telle, il devait frapper fort.
C'est alors que la solution vint d'elle-même, il aperçut du haut des murailles de la cité un convois Hollandais.
Ne voulant pas laisser passer cette occasion il fit rappeler tous ses hommes des bordels environnant et les consigna jusqu'à nouvel ordre à bord du navire.
La nuit tombée Edward décida d'aller inspecter ces nouveaux arrivant pour savoir à qui il avait à faire mais également pour récupérer des renseignements sur quelque proie éventuelle.
C'est alors qu'il s'invita par cette chaude nuit dans une conversation de marins trop alcoolisés.
Après deux heures de conversation, Edward avait tous les renseignements qui lui fallaient et décida qu'il était temps pour lui de rentrer. Il salua les marins, qui pour la plupart s'étaient déjà endormis et s'esquiva.
L'aube commençait à se lever, Edward fit appeler son second et lui expliqua la situation.
Les navires présents dans le port appartenaient à la confrérie des Nieuw Nederland et ils étaient nombreux, 5 ou 6 selon les informations et plus intéressant encore c'est que le capitaine Hern Dragomirov était en mauvaise posture.
Son bateau avait un équipage réduit suite à quelques affrontements et Edward avait la ferme intention de saisir sa chance !
L'équipage fût réveillé et ordre fût donné de s'éloigner discrètement de la cité.
Dans l'après-midi, le "Trinidad" s'approcha de la barque longue, profitant encore du Hollandais notre proie baissa ça garde, c'est alors que nous profitâmes de l'effet de surprise pour agripper notre ennemi, qui paniqué par cette attaque surprise ne réussit pas à manœuvrer correctement pour esquiver. En quelques minutes seulement l'abordage avait commencé.
Une violence inouïe se déchaîna à bord du navire d'Hern Dragomirov, l'équipage se rendit en quelques minutes et peu de pertes furent à déplorer.
Après une rapide inspection nous trouvâmes enfin notre butin et repartîmes aussi vite que possible en ayant pris bien soin de laisser nos adversaires survivants sur un frêle esquif.
Edward ne pût qu'admirer la situation, aborder un Nieuw Nederland au milieu de toute leur confrérie et s'en tirer indemne, était-ce possible ? Ou seulement l'acte d'un fou ?
Seul l'avenir nous le dira...