Un capitaine averti en vaut deux

Capitaines bonjour,

J’attire votre attention sur notre désir, une fois l'animation terminée (et pas avant bien entendu) de rendre publique le contenu des tables d’équipe. Ceci permettant de voir les différences ou similitudes entre les approches et les ressentis et ainsi permettre à chacun de voir l’envers de l'animation. Ceci dans le but d’un retour sur les phases de jeu afin d’en améliorer le déroulement et d’en affiner les mécanismes.
Je le répète, ceci n’étant prévu qu’après la fin de l'animation. Pour l’heure je vous laisse profiter des mers de la Caraïbes.

Sur ce, bon vent.

La serveuse arriva à la table avec les consommations demandées. Elle posa simplement le plateau puis s’en alla prendre la commande de la table d’à coté.
Sous une chopine, un morceau de papier gribouillé à la va vite… 300 à 500 caisses, ballots et tonneaux de divers contenances hissés à bord.

Dans la cale du navire, l'intrus tenait dans sa main une émeraude aussi grosse qu'un œuf, et il y en avait énormément. Au fur et à mesure qu'il réalisait son petit inventaire il découvrit de l'or, plus pur que ce qu'on avait jamais vu, de l'argent magnifique à l'état brut et des pièces indigènes absolument sublimes.

L'homme consignait soigneusement tout ceci sur un petit rouleau de papier, ayant fini sa tâche, il disparut comme il était venu, sans un bruit... En quittant le port il jeta un regard vers les frégates qui se préparaient également à appareiller, il savait déjà tout ce qu'il voulait à propos de ces quatre navires.

Non loin de là, dans une ruelle sombre on retrouvait le mystérieux inconnu en compagnie d'un autre homme au visage dissimulé sous un capuchon, ce dernier avait les yeux rivés sur le rapport qu'on venait de lui transmettre.

- Lingots d'or
- Pierres précieuses
- Argent brut
- Divers trésors manufacturés

Estimation du volume : 320 tonneaux

Os Rios, Grande Pinque transportant la cargaison et barrée par le capitaine Godefroy.
Escorte : 2 frégates de 12, 1 frégate de 9 et 1 frégate à 2 ponts lourde barrées par les capitaines Haneert, Giorès le Rouquin, Van Marcy et Anatole Fronsignac.

- Et la livraison doit s'effectuer où? demanda l'homme au capuchon.

- Le secret est bien gardé, personne ne sait vraiment. L'équipage murmure que nous partirons à l'est, vers les Antilles, mais personne n'en est sûr...

- Bien, tu sais ce qui te reste à faire.

Les deux individus disparurent dans la nuit.

Avant même le levé du jour, la file de navires quittait les quais dans un silence troublant. Les marins avaient pour consignes de manoeuvrer dans le silence, quitte à perdre un peu de temps.

Un peu plus tard ce matin-là, tandis que la brume commençait à se dissiper, on pouvait distinguer le port de La Habanas dans le sillage des voyageurs. Le soleil apparaissait derrière eux au-dessus des toits de la ville tandis que celle-ci s'éveillait.

Seul un homme dans la cité était préoccupé par ce départ nocturne, il observait depuis la côte les cinq navires prendre le large. Sur la plage en contre-bas, une embarcation légère et rapide, se tenait prête à prendre la mer; six ou sept hommes d'équipages, quelques vivres, un filet de pêche pour donner le change et ce qui semblait être un pigeonnier. Il rejoignit celle-ci le temps de voir passer devant lui la formation.

Au bout de quelques minutes l'esquif mit lui aussi le cap au large, au loin on ne distinguait que le mât du dernier bâtiment, mais on ne le perdait pas de vue...

Rapport d'espionnage a écrit:: OS Ricos et son escorte ont franchi la passe de Chiquilla
Ils prennent maintenant un cap sud-est

Le petit navire suivait toujours à bonne distance le groupe de frégates et la pinque, à l'abri sous une toile de fortune, l'homme mystère écrivait sur un petit parchemin...

Nous sommes passés au grand large des îles Caïman, maintenant nous ne voyons plus la terre.

Le convoi louvoie beaucoup et oscille entre cap sud et cap sud-est.

Cette nuit le ciel s'est enfin dégagé et j'ai pu faire le point : 19°0 N ; 83°0 W

L'homme saisit ensuite un oiseau du pigeonnier et attacha le petit rouleau sur sa patte avant de le laisser s'envoler.

Rapport de l'espion a écrit:: Le convoi suit toujours le même cap sans dévier.

Rapport de l'espion a écrit:: A l'aube les coups de canons ont raisonnés de manière furtive.

J'ai pu observer un bref combat à la longue vue :

Le 13/06/12 à 18h22 : Hurlevent (Frégate à deux ponts lourde ) s'est approché du Wraak (Barque longue ).
Le 13/06/12 à 18h23 : Sulfateuse (Frégate de 12 ) a fait feu sur Wraak (Barque longue ) et l'a touché de plein fouet.
Le 13/06/12 à 18h23 : Hurlevent (Frégate à deux ponts lourde ) s'est agrippé au Wraak (Barque longue ).
Le 13/06/12 à 18h23 : Sulfateuse (Frégate de 12 ) a fait feu sur Wraak (Barque longue ) et l'a touché.
Le 13/06/12 à 18h23 : Hurlevent (Frégate à deux ponts lourde ) a abordé Wraak (Barque longue ) qui s'est rendu après un combat acharné.

Rapport de l'espion a écrit:: Après la petite échauffourée, somme toute assez rapide, la formation a repris son cap Sud-Est.

Position : 15°30 N ; 78°30 W

Nous continuons de les suivre discrètement. La taille de notre embarcation et la distance que nous mettons entre eux et nous n'ont pas l'air de leur permettre de nous repérer.

Rapport de l'espion a écrit:: Le bruit des canons est assourdissant. Il est maintenant difficile de distinguer ce qui se passe exactement.

En présence l'escadre française, hollandaise, pirate et le convoi sont tous dans un même périmètre.

Il est impossible de déterminer le cap du transporteur car chacun manœuvre maintenant pour le combat.

Position : 13°45 N ; 73°15 W

Rapport de l'espion a écrit:: Après l’échauffourée, la formation c’est dispersée.

Position : 15°45 N 69°15 W, cap Est!

Rapport de l'espion a écrit:: Position du transporteur 16°30 ; 65°15W

Ces derniers jours une poursuite infernale s'est engagée entre tous les protagonistes. Il semblerait que Os Ricos soit presque arrivée à destination. Les ports des Antilles sont très proches et il n'aura que l'embarras du choix pour se réfugier à l'abri de ses poursuivants.

Son escorte a été éparpillée et les survivants se battent de manière sporadique.

S'ils veulent récupérer la cargaison, ils feraient bien de passer à l'action dans les plus brefs délais, les gouverneurs des ports antillais grassement payés en sous-main par le Vatican protégeront le navire une fois à quai.

Je décroche, nous n'avons plus de vivres et nous ne pouvons plus suivre le rythme effréné des autres bâtiments.

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